La FIA a publié son rapport sur les circonstances de l’accident de Jules Bianchi le 5 octobre dernier sur le circuit de Suzuka. Ce qu’il en ressort notamment, c’est que Jules Bianchi n’aurait pas assez ralenti sa voiture dans une zone sous doubles drapeaux jaunes.
“On se lave les mains. Je trouve que c’est dommage d’accuser le pilote,” déclarait Patrick Tambay sur RMC Sport. “Il doit y avoir des intérêts d’assurance et des choses comme ça. C’est un jugement qui sert à disculper les responsabilités des uns et des autres. On aurait pu l’envisager avant même qu’il ne soit présenté. C’est un petit peu dur d’accuser le pilote.”
Mais, en tant que président du GPDA, l’association des pilotes de F1, Alex Wurz faisait partie du groupe de travail en charge de l’analyse des circonstances de cet accident et il ne voit pas ce qu’on pourrait reprocher à cette enquête.
“Cela a été un moment très difficile pour notre sport, mais nous sommes reconnaissants envers la FIA pour la manière dont l’enquête à été menée et pour le professionnalisme, l’expérience et l’expertise de tous les acteurs,” déclare Alex Wurz.
Ce rapport de la FIA recommande notamment que les pilotes soient contraints de lever le pied plus franchement lorsqu’ils arrivent dans une zone sous double drapeaux jaunes. “Nous travaillons en étroite collaboration avec la FIA pour nous assurer que les recommandations du rapport soient pleinement appliquées,” ajoute Wurz.