La journée de McLaren n’a pas été un long fleuve tranquille après qu’un problème d’écrou de roue a envoyé Fernando Alonso et sa MCL33 dans les graviers. Zak Brown a tenu à se montrer rassurant quant à l’origine du problème et à ses conséquences.
"Nous avons eu un problème d’écrou de roue" explique le directeur de McLaren. "C’est pour cela que l’on fait des essais. Je pense que toutes les équipes rencontreront divers problèmes durant les essais et c’est bien leur but. Nous avons perdu peu de temps, ça n’est rien".
"Dans le garage, tout le monde est détendu et a bien pris le problème. L’équipe est habituée à avoir de la pression extérieure et ça nous plait. Nous ne ressentons pas de pression supplémentaire à celle que nous nous mettons".
Brown en a profité pour exprimer sa satisfaction de voir McLaren et Renault avoir déjà développé une très bonne relation de travail : "Tout se passe bien. Nous avons une relation de proximité et tout le monde a travaillé très dur cet hiver. Nous prenons du plaisir à travailler pour eux et c’est réciproque".
Eric Boullier connaît bien le département moteur de Viry-Chatillon puisqu’il a été directeur de Renault et de Lotus. Cela ne fait qu’augmenter ses attentes : "Je m’attends à beaucoup de choses mais nous ne voulons pas être trop pressés. Nous devons d’abord comprendre notre niveau initial. Nous avons besoin d’évaluer notre voiture et de voir à Woking si ça correspond à nos données simulées".
Fernando Alonso s’est montré satisfait de cette première journée malgré sa sortie de piste consécutive au problème d’écrou. L’Espagnol est beaucoup plus positif qu’en 2017.
"Jusqu’à présent, tout se déroule pour le mieux" déclare Alonso. "Bien sûr, nous avons rencontré un problème avec un écrou, mais sinon la voiture a fonctionné super bien. Je connaissais déjà beaucoup de gars de chez Renault par le passé, je sais à quel point ils travaillent de manière efficace et à quel point font très attention au moteur, et à quel point le pilote peut jouer avec la performance. J’ai eu beaucoup de bonnes discussions avec eux, le travail avec Renault se déroule sans aucun accroc. Je suis très heureux avec notre motoriste, nous avons un potentiel énorme."
Il revient aussi sur sa sortie de piste, non sans humour : " Ma première pensée a été ’C’est une bonne journée pour les médias qui auront enfin quelque chose à écrire’. Ce fut en fait un petit problème avec de grosses répercussions. À ce moment-là, les voitures de 6 écuries étaient au garage, en pièces derrières des portes closes avec leurs pilotes dépités, mais personne ne pouvait le voir".
"Et alors nous avons eu ce problème. Je n’ai pas de souci avec ça. Il y a des équipes qui ont des petits problèmes, d’autres en ont des plus gros, mais nous faisons les gros titres avec un tout petit problème. Je ne me fais pas de souci. L’équipe m´a dit que je pouvais retourner sur la piste sans aucun problème et c’est ce que j’ai fait plus tard."
Enfin, l’Espagnol se livre sur sa première journée disputée avec le halo : "C’est un sujet important pour moi aussi. Lorsque l’on regarde la voiture, le halo saute directement aux yeux. Mais une fois au volant, on l’oublie. On a les yeux concentrés sur d’autres points. Dans les virages, on voit à gauche et à droite de la barre centrale. Mais ce n’est pas du tout un problème. Entrer et sortir de la voiture est un peut plus laborieux, mais ce n´est pas un problème. "