George Russell a pu marquer un point lors du Sprint aujourd’hui en Autriche, une position qu’il doit à son audace et celle de Mercedes F1 d’être le premier à tenter de passer en slicks tendres sur une piste séchante.
Avec assez de tours restant à couvrir et de bonnes performances tout de suite, le Britannique a pu gagner plusieurs places et remonter 8e... à seulement 9 millièmes d’Esteban Ocon (7e) sur la ligne d’arrivée.
"C’est marrant comme les gens sautent dans le train et suivent quand un tente" a déclaré Russell. "Je pense qu’ils seraient restés devant moi s’ils ne s’étaient pas arrêtés. C’étaient des conditions piégeuses, je suis heureux de remonter de la 15e à la huitième place, presque la septième. C’était une bonne course."
"J’ai dit à la radio que si c’était jouable, je voulais chausser des slicks. Mais je n’étais pas certain, selon la situation de la course. L’équipe a une meilleure vision, mais c’est un gros défi. Quand vous êtes dans une file de quatre ou cinq voitures, vous avez les projections."
"Mais quand vous êtes dans l’air propre, vous réalisez à quel point la piste est sèche. Vous devez ensuite lire les projections, comprendre ce qui est de l’eau en piste, et ce qui est des projections. Et sur cet asphalte, j’ai su faire fonctionner les pneus."
Hamilton pense que le podium aurait été jouable
Hors des points, Lewis Hamilton pense qu’il aurait pu être sur le podium s’il s’était qualifié plus haut sur la grille lors du Sprint Shootout.
"J’étais relativement rapide ce matin. J’aurais dû facilement être dans le top cinq et en course j’aurais été proche du podium avec le rythme que j’avais. Je me suis juste amusé en course, j’ai perdu des points mais ce n’est pas la journée la plus importante aujourd’hui."
Il préfère déjà penser au Grand Prix.
"Je suis proche des Ferrari et de Red Bull, mais ils sont dans leur propre ligue encore. Si je peux tenir les Ferrari, ce serait formidable."
Toto Wolff a lui retrouvé un peu le sourire après des qualifications désastreuses ce matin.
"C’était une décision parfaite d’arrêter George pour les slicks, nous avons fait le pari en premier. Je pensais que c’était un tour trop tôt mais nous n’avions rien à perdre, donc une décision brillante."
"Lewis a eu un problème de chauffe de ses pneus et c’était un tour trop tard pour s’arrêter. C’est des choses que nous apprenons. La voiture avait du rythme, plus que lors des qualifications."