Mick Schumacher a acquis beaucoup d’expérience à Imola pour le dernier Grand Prix, avec une première course sous le mouillé. Ce ne fut pas simple pour le rookie de Haas, parti en tête-à-queue notamment sous voiture de sécurité ; mais en rythme pur, il avait largement devancé son coéquipier Nikita Mazepin le dimanche de course.
Avant le Grand Prix à Portimao, Mick Schumacher réfléchit sur les enseignements de ce Grand Prix italien…
« Il n’a pas été facile de se lancer directement dans une course sur le mouillé. Évidemment, la plupart des gars sont partis sur des pneus intermédiaires, et comme nous étions un peu inexpérimentés, nous avons choisi de partir sur le maxi-pluie. C’était certainement la manière la plus facile et la plus sûre de faire, mais avec l’expérience que j’ai désormais, j’aurais probablement pris le départ sur les intermédiaires. Si nous avons à nouveau une course sur le mouillé, je commencerais certainement avec ces pneus. »
« Mais aucune situation n’est identique, il y a toujours quelque chose de nouveau et quelque chose d’autre qui se passe. Vous devez l’évaluer sur le moment. J’ai beaucoup appris, c’était très amusant et une grande expérience. J’ai aimé les conditions mixtes. »
« C’était assez difficile de passer d’un circuit où nous avons eu pas mal d’essais et ensuite une course, comme à Bahreïn, pour ensuite arriver sur un circuit où nous avons juste un petit peu de temps en essais libres, et où vous devez directement performer à votre meilleur niveau. Ce n’est pas facile, mais c’est un beau défi. J’aime ce défi et j’ai apprécié Imola. »
Mick Schumacher se dit aussi encouragé par les progrès qu’aurait affiché Haas notamment face à Williams ou Alfa Romeo…
« Je trouve qu’en tant qu’équipe, nous avons fait un bon pas en avant. Nous avons appris beaucoup de choses et nous en profiterons pour le prochain week-end de course à Portimao. »
Schumacher va aussi vivre ses deux premiers Grands Prix d’affilée, puisque Barcelone suivra immédiatement Imola, le dimanche d’après. Se sent-il prêt à ce double défi ?
« Je pense que les courses d’affilée sont vraiment intéressantes, il y en a eu beaucoup l’année dernière, en raison de l’année difficile que tout le monde a connue. Nous aussi, nous avons dû faire quelques courses d’affilée en Formule 2 car nous devions faire un certain nombre d’épreuves minimum. Je pense qu’il est important que nous évaluions tout ce qui se passe pendant la semaine de course, que nous prenions les points positifs et que nous apprenions des points négatifs, puis que nous appliquions ces éléments directement à la semaine suivante. Évidemment, il n’y a pas beaucoup de temps entre les deux, mais j’aime avoir deux courses d’affilée car c’est beaucoup de kilométrage, beaucoup de temps dans la voiture et du temps passé avec l’équipe. Vous passez beaucoup de temps avec votre équipe de toute façon et maintenant nous avons l’occasion de le faire consécutivement et de travailler ensemble tout au long de cette période. »
Le circuit de Portimao dit-il quelque chose à Mick Schumacher ? A-t-il pu le découvrir ailleurs que dans le simulateur ?
« J’y ai fait des essais en 2018 dans une voiture de GP2. C’est un circuit génial, j’aime vraiment y conduire. Je pense que c’est comme un circuit de la vieille école, similaire à Imola. C’est bon pour nous aussi car les équipes n’ont pas beaucoup d’expérience là-bas - juste l’expérience de l’année dernière. Je pense que cela va rapprocher la hiérarchie, ce qui est vraiment bien. »
« Barcelone, je pense que ce n’est pas un grand avantage pour moi, d’abord parce que je pense que tout le monde y a piloté, c’est là que les équipes définissent leurs réglages de base. Dans tous les simulateurs, c’est surtout Barcelone qui est le circuit de départ et tout le monde a beaucoup d’expérience sur ce circuit. »