Après une nouvelle déception à Spa, Ferrari doit une fois de plus redresser la barre ce week-end, à Zandvoort.
Alors que Red Bull s’est éloignée en termes de performance pure, et que Mercedes s’est rapprochée, Maranello espère cependant du mieux sur le papier aux Pays-Bas.
Comme l’explique Marco Adurno, chef de la performance du véhicule chez Ferrari, les défis de Zandvoort sont bien éloignés de ceux de Spa.
« Ce circuit a désormais un tracé complètement différent de celui utilisé dans les années 80, lorsque le Grand Prix était un incontournable du calendrier (jusqu’en 1985). »
« Il présente désormais une longue séquence de virages à moyenne et haute vitesse qui sont très exigeants pour la voiture et le pilote. Le dénivelé abrupt de certains virages est une caractéristique unique, avec des virages 3 et 14 inclinés à pas moins de 16 degrés. »
Une des difficultés majeures de Zandvoort, c’est la gestion des pneus, domaine où Ferrari a souffert justement à Spa. Que peut dire en particulier Adurno sur ce défi pneumatique ?
« Les caractéristiques de la piste signifient qu’elle est très dure pour les pneus, en particulier les pneus avant. La clé pour les qualifications est de courir avec des niveaux élevés d’équilibre aérodynamique dans les virages à moyenne et haute vitesse, sans compromettre la stabilité de la voiture. »
« Quand vient la course, vous cherchez alors le bon compromis entre une configuration de réglages qui est douce pour les pneus, mais qui permet au pilote de les utiliser comme il le souhaite. »
Sur une note plus personnelle, Adurno confie enfin pourquoi redresser la Scuderia lui tient à cœur tout particulièrement.
« Ma passion remonte à mon enfance, lorsque je regardais la Formule 1 dans les bras de mon père et que je rêvais de faire un jour partie de ce monde de la F1. C’est resté un rêve jusqu’en 2007, quand j’ai eu l’opportunité de rejoindre une équipe anglaise [Red Bull, ndlr], ce qui m’a mis sur la bonne voie pour réaliser mon désir de rejoindre la Scuderia Ferrari, ce que j’ai fait en 2019. »