Cette période de confinement est l’occasion pour un grand nombre d’acteurs de la F1 de se confier sur leur rapport au sport, sur leur passion pour la course automobile et plus généralement sur leurs parcours personnels.
Cyril Abiteboul a été un de ceux-là. Interrogé sur l’origine de sa passion pour la F1, le directeur général de Renault F1 a répondu franchement : la Formule 1 n’a jamais été au centre de ses aspirations les plus folles…
« Je sais, je prends un risque en ne me montrant pas très populaire, mais non, soyons honnêtes, il ne s’agissait pas d’un rêve particulier. J’adore la F1, comme j’adore un certain nombre de sports. »
« Avant tout, j’adore les voitures, car elles sont un concentré de technologie, elles procurent des émotions. »
Cyril Abiteboul aime-t-il aussi d’autres sports que la course auto ?
« J’adore surtout les sports que l’on peut faire à l’extérieur, le skateboard, le surf, où vous pouvez exprimer vos émotions, où il y a un peu de danger, pour vous exprimer. Pour le risque que vous prenez… »
Quelle place a alors occupé la F1 dans la vie de Cyril Abiteboul ? N’était-ce qu’un gagne-pain ?
« La F1 a toujours été là, en toile de fond, comme métier. Je n’avais pas de père ou d’oncle passionné de F1. Oui, ça été une toile de fond dans ma vie, j’ai évolué en même temps que la F1 changeait, et puis j’ai eu l’opportunité d’être en contact avec cette toile de fond. Mes parents étaient séparés, je n’avais pas de frère, donc je passais un peu de temps le dimanche à regarder les courses. »
« La F1 est un sport, mais c’est un sport avec des personnalités fascinantes, des caractères, et c’est ce que j’aime probablement le plus. »