Abu Dhabi 2021 : un Grand Prix qui restera dans les mémoires, quoi qu’on pense bien sûr de son dénouement.
Un an et demi plus tard, quelques faits se dégagent : la FIA a reconnu qu’une erreur humaine avait été commise en fin de Grand Prix ; et Michael Masi, le directeur de course d’alors, a été mis sur la touche.
Un an et demi plus tard aussi, la principale victime de cette erreur humaine, soit Lewis Hamilton, pense-t-elle encore souvent à ce qui est arrivé ce soir-là à Yas Marina ?
Pour Lewis Hamilton, Abu Dhabi est-il encore un « passé qui ne passe pas » ?
Le pilote Mercedes répondait à Miami…
« En fin de compte, ce sentiment ne vous quitte jamais vraiment... »
« C’est comme lorsque vous pensez à votre premier amour, ce sera toujours ce premier amour et votre premier chagrin d’amour. »
« Sur Abu Dhabi, la cicatrice est là et il y aura toujours ce souvenir. Même si j’ai reprogrammé mon esprit, je pense qu’il m’a fallu toute l’année pour vraiment surmonter cette épreuve, parce que nous sommes retournés directement au travail. »
« Cela ne s’est pas fait en un clin d’œil. »
Wolff charge Masi, pas le système FIA
Avec le recul, de son côté, Toto Wolff, le directeur de Mercedes, a-t-il compris comment en était-on arrivé à une telle erreur humaine ?
Était-ce du seul fait de Masi ou bien Wolff pensait-il que les responsabilités étaient plus grandes encore ?
« Pour nous, il s’agissait d’un ensemble de circonstances catastrophiques, mais c’était le fait d’un seul homme - il n’y a pas de grande théorie du complot derrière tout cela. »
« Aurais-je souhaité que Jean Todt s’implique plutôt que d’être filmé pour son documentaire (pour Canal +) ? Oui. Au moins pour dire aux commissaires de regarder les choses de la bonne manière. »
« Mais cela aurait-il fait une différence ? Je n’en sais rien. Il s’agissait d’un championnat entre deux pilotes et deux équipes, tous deux méritaient de gagner et le jour J, le résultat a été différent parce qu’un gars a perdu le fil. »
« Mais je suis en paix avec ça maintenant. »