La protestation simultanée de sept équipes contre Ferrari et la FIA a fait un choc dans le paddock de la F1, lançant selon le Corriere della Sera "une guerre politique". Le journal italien parle "d’une attaque planifiée" contre l’accord annoncé par la FIA la semaine dernière.
La Gazzetta dello Sport, un autre journal transalpin, tient le même discours : "Maintenant, c’est la guerre. Une guerre d’influence politique et d’argent."
Helmut Marko, le conseiller Red Bull, continue de pester contre la Scuderia et la FIA, en dépit du communiqué lancé par la fédération hier, qui expliquait les raisons de l’accord passé.
"Tout cela a pris des proportions dignes de la FIFA" a déclaré l’Autrichien, en référence aux affaires de corruption de la fédération internationale de football. "Il ne manque qu’une lettre à FIA pour faire FIFA."
"Dans toutes les autres associations, ce serait un suicide politique pour Jean Todt. La FIA a discrédité un sport dans lequel nous investissons des centaines de millions d’euros chaque année."
La Repubblica, un autre quotidien italien, juge que ce conflit crée un précédent car la FIA s’est retrouvée mise en échec face à son propre règlement technique, n’ayant pas pu prouver et justifier de l’illégalité, visiblement constatée, du moteur Ferrari.
"Ce qui s’est produit montre la fragilité de la FIA" écrit le journal. "Ils n’ont pas les moyens de comprendre ces situations techniques complexes créées par des dizaines d’ingénieurs dans chaque équipe."