Le Grand Prix de Hongrie fait partie des huit courses à déjà avoir été confirmées pour le début de saison de Formule 1. La manche disputée sur le Hungaroring sera la troisième de la saison et le circuit a négocié, en contrepartie de l’organisation d’un Grand Prix sans public, l’extension d’un an de son contrat.
Pour les officiels de la course, il n’y a pas eu trop d’hésitation à l’idée de participer à la relance de la saison, et leur décision a été prise dès qu’ils ont su que la course avait une chance d’être disputée.
"Je pense que ça a été le cas dès qu’on a eu le feu vert" déclare la vice-présidente du Hungaroring, Ariane Frank Meulenbelt. "Les premières conversations autour du tourisme ont débuté en janvier, quand nous voyions la situation s’aggraver en Chine. Nous avons ensuite été confinés."
"Nous sommes en contact régulier avec Liberty, on parle à tous les gars régulièrement. C’est quelque chose que nous avons fait au fil du temps et une fois qu’il est devenu évident que le Covid-19 allait nous toucher plus que prévu, nous avons décidé de discuter une ou deux fois par semaine en regardant la situation évoluer."
Liberty a été contraint de suivre l’évolution de la pandémie dans chaque pays organisateur, de sorte à mettre en place un début de calendrier dès que possible : "De leur point de vue, il était très important de garder la main sur la situation dans chaque pays afin qu’ils puissent voir où commencerait la saison."
"Nous ne pouvons pas discuter de ce qu’il a été dit du contrat, mais je pense que les deux parties étaient très réalistes au sujet de la situation, et ont été très intéressées à l’idée d’essayer de courir, ce qui était le plus intéressant pour Liberty et nous."
Avec une course en 2020 et la prolongation de son contrat, le Hungaroring a trouvé un compromis satisfaisant : "Il a finalement fallu trouver un accord qui fonctionnait pour tout le monde, et je pense pouvoir dire avec satisfaction que nous l’avons trouvé. Nous avons négocié un accord qui nous convient et qui leur convient aussi."