Fernando Alonso a fait sensation, pour des mauvaises raisons, dans le paddock de Bahreïn jeudi dernier.
Un journaliste demandait à Alonso : « Do you think you’re still as good as them ? » ("Pensez-vous être meilleur qu’eux ?") en parlant des autres pilotes de F1, des concurrents de Fernando Alonso, comme Sebastian Vettel, Lewis Hamilton ou Kimi Räikkönen.
Et Fernando Alonso répondit : « Non, je suis meilleur. »
Forcément cette réponse a été vue comme un flagrant manque de modestie de l’Espagnol. Mais celui-ci a fait machine arrière en disant qu’il avait mal compris la question ! Il aurait compris : « "Do you think you’re still as good as then ?" (« Êtes-vous meilleur qu’alors ? », c’est-à-dire en 2018, lors de votre dernier passage en F1). Le pilote Alpine aurait ainsi confondu « then » avec « them ».
« Je n’ai jamais voulu dire que j’étais meilleur que Lewis (Hamilton) ou Max (Verstappen) ou qui que ce soit. »
« Probablement que j’ai mal compris la question. Je pensais que c’était : ’’Êtes-vous aussi bon qu’en 2018, lorsque vous avez quitté le sport ?’’. »
« Ce n’était pas pour me comparer à Lewis ou Max ou qui que ce soit - tout d’abord, c’est difficile de comparer, et ils ont dominé le sport ces dernières années. »
Avant cette remise au point, Sebastian Vettel, chez Aston Martin F1, avait taclé le comportement de son ancien rival pour le titre mondial. Le 18e des qualifications à Bahreïn a dit, sur son cas personnel, qu’il figure plutôt " parmi les meilleurs " sans être " le meilleur. "
« Il ne me semble pas juste de m’asseoir ici et de dire que je suis le meilleur, mais si d’autres choisissent de le faire, cela me convient, je n’ai aucun problème avec cela. »
« Mais ce serait faire preuve d’ignorance que de négliger ou d’oublier la quantité de talent qui existe et ce que d’autres personnes peuvent faire aussi, à quel point elles travaillent dur et parfois, même si cela ne me plaît pas, me battent quand elles sont meilleures. Alors il s’agit de savoir comment on réagit. »
« Peut-être que je ne suis pas aussi vaniteux en général je suis heureux de ma vie et de ce que j’ai accompli. »
« J’ai fait des erreurs dans le passé, et je l’admets. Mais en fin de compte, je ne pense pas que cela ait toujours dépendu entièrement de moi. C’est toujours une combinaison de choses. Ce n’est pas comme si je regardais en arrière et que je me disais ’ok, cette année j’aurais pu gagner le championnat et je ne l’ai pas fait’. »
« Ces cinq, six ou sept dernières années, c’est Mercedes qui était au sommet et si vous vouliez gagner le championnat, vous deviez être dans cette voiture. »
« Et il y a eu bien sûr l’association de Mercedes et de Lewis. Je ne jette pas le discrédit. Ce dont je suis convaincu, c’est que je peux être parmi les meilleurs, être le meilleur. J’ai prouvé que je l’étais, mais cela ne vous donne pas la garantie d’être le meilleur chaque jour. »