Les 7 équipes de Formule 1 non associées à Ferrari ne sont pas satisfaites de la communication de la FIA à l’égard des doutes sur l’unité de puissance utilisée par la Scuderia, Alfa Romeo et Haas F1 en 2019.
La Fédération ayant reconnu qu’elle ne pouvait prouver que le moteur était conforme à chaque instant aux règles, les doutes sont encore montés d’un cran. Et l’accord signé entre Ferrari et la FIA a été un choc.
Est-ce que cela pourrait vraiment finir en justice ? Cyril Abiteboul, le directeur de Renault F1, ne le souhaite pas.
"Je ne pense pas que nous voulions que cette affaire devienne une affaire en justice," confie-t-il à Autocar.
"Ce que nous voulons c’est que la FIA et la F1, pour la réputation du championnat, apprécient le fait qu’il faut faire toute la lumière sur cette histoire afin de la mettre derrière nous. Et pour que cela se fasse, il nous faut un peu de réassurance."
"Nous avons envoyé un communiqué, la FIA y a répondu, et cela confirme qu’il n’y avait pas quelque chose de clair, sinon il n’y aurait jamais eu un tel accord. Quelle est donc la prochaine étape ? Nous allons en discuter avec les 6 autres équipes parce que la réponse de la FIA n’est pas celle que nous attendions."
Abiteboul reconnait que les équipes ne s’attendaient absolument pas à une telle conclusion des investigations de la FIA sur le moteur Ferrari.
"Oui, le premier communiqué envoyé vendredi (à la fin des essais de Barcelone) a été une vraie surprise. Encore une fois, ce qui est important pour nous c’est d’essayer de comprendre pourquoi notre gouvernance en est arrivé à ça."
"Et même si on se plaint de cet arrangement, pas forcément pour le changer, nous voulons comprendre si c’est quelque chose qui pourrait être accessible à tout le monde. Enfin le communiqué fait aussi référence à des mesures supplémentaires pour contrôler ce que font les équipes. Alors quelles sont-elles pour que nous soyons certains de nous y conformer ? Les règles et l’accès à ces méthodes de contrôle doivent être les mêmes pour toutes les équipes."