Christian Horner, directeur de Red Bull Racing, a été convié à une réunion hier avec le PDG de la F1 et le président de la FIA.
Il a donc rencontré Stefano Domenicali et Mohammed Ben Sulayem, qui ont tous les deux reçus, comme 147 autres personnes du paddock et des médias, des captures d’écran, photos et vidéo de ses échanges inappropriés avec une employée de Red Bull Racing, a priori son assistante personnelle. Ces éléments n’ont pas été authentifiés mais se diffusent déjà très largement sur les réseaux sociaux et beaucoup les considèrent légitimes.
Toto Wolff et Zak Brown avaient appelé dès jeudi, avant même cette fuite, la F1 et la FIA à agir.
Que va donc faire la FIA de son côté ? Elle pourrait utiliser le code sportif international pour écarter une personne qui nuit à l’image du sport. Mais Ben Sulayem appelle encore à la prudence à cette heure dans les colonnes du Financial Times.
"Ce serait une erreur de la part de la FIA de sauter le pas et d’agir seule mais la FIA examinerait toute plainte émanant de notre responsable de la conformité."
"Cela nuit au sport," admet-il. "C’est dommageable sur le plan humain."
"C’est le début de la saison. La F1 devient si populaire. Il faut juste profiter du début de saison. Regardez la concurrence en piste. Pourquoi éclipsons-nous tout cela par de la négativité ?"
Toto Wolff a appelé à faire la même chose de son côté.
"Ils doivent réfléchir à ce qu’ils font maintenant avec ces informations. Mais nous voulons nous concentrer sur la course maintenant. Cela fait des semaines que nous parlons sans arrêt de ce sujet."
De son côté, Christian Horner est logiquement peu interrogé dans le paddock, y compris sur les évènements en piste tant la gêne est palpable.
"C’est évidemment une période difficile," dit Horner à la chaîne de télévision néerlandaise NOS. "C’est évidemment beaucoup de bruit, mais je suis pleinement concentré sur mon travail ici à Bahreïn et sur ma famille."