La prochaine génération de monoplaces de Formule E pourrait gagner suffisamment en performance pour rivaliser avec des Formule 1 dans la phase d’accélération. C’est en tout cas ce que pense que le PDG de la discipline, Alejandro Agag.
"C’est un pas en avant de technologie qui amène la performance à la limite des circuits urbains" a déclaré Agag à Marca, ajoutant que faire des prochaines Formule E des monoplaces comparables en performance à la F1 "est l’objectif".
"Nous ne les avons pas encore testé, mais l’idée est que leur accélération soit meilleure qu’en Formule 1. Les voitures électriques vous donnent cette possibilité. Ce serait intéressant de les mettre côte à côte et de voir comment elles accélèrent."
Agag continue donc de vouloir opposer les deux disciplines, alors qu’elles ne sont aujourd’hui pas concurrentes, puisqu’elles ont toutes les deux le statut de championnat du monde de la FIA.
Récemment, Toto Wolff avait expliqué son souhait de voir les deux catégories courir ensemble sur le même circuit le même week-end. Agag admet que l’idée du directeur de Mercedes F1 le séduit.
"Cela pourrait être fait. Ce que j’aimerais vraiment, c’est avoir le budget de la Formule 1 en Formule E. Donnez-moi 50 millions et je vous construis une Formule E qui se mesure parfaitement à une F1."
Agag et la Formule E possèdent les droits exclusifs de l’électrique au sein des disciplines de monoplaces de la FIA jusqu’en 2039, et l’homme d’affaires assure que la F1 va droit dans le mur avec les carburants synthétiques. Il semble pencher pour une fusion dans les prochaines années, ce que ne veut pas la F1.
"La Formule 1 et la Formule E devraient converger, car au final, la seule technologie qui va dominer est l’électrique. Dans dix ans, nous verrons les voitures équipées de moteur à combustion comme des antiquités."
"Il y a des tentatives de créer des carburants synthétiques, mais c’est une excuse pour ne pas passer à l’électrique car ils ne le peuvent pas. Les carburants synthétiques coûtent dix fois plus cher que les carburants normaux, donc ça va nulle part."