Les petites équipes se retrouvent elles aussi au milieu des polémiques sur les ailerons arrière flexibles puisque la FIA a placé sous surveillance toutes les Formule 1 ce week-end.
Les déformations seront analysées avec les caméras embarquées avant l’introduction des nouveaux tests de charge pour le Grand Prix de France.
Selon les patrons la FIA a globalement bien agi mais elle aurait pu le faire plus tôt selon certains.
Chez Haas F1, Günther Steiner estime que "la FIA a géré cela de manière très équitable. Il y avait une faille et ils ne le savaient pas."
"Ils ont découvert qu’il y avait une faille, elle a été détectée ou ils en ont été mis au courant. Comme beaucoup de ces choses, quand elles se produisent, la FIA en est informée parce que les équipes se surveillent tout le temps de toute façon, puis elles ont réagi et lui ont donné un peu de temps pour résoudre le problème."
"Je ne parle pas pour la FIA ici, en aucun cas, mais pour changer un aileron arrière, si vous ne donnez pas assez de temps, cela peut impacter la sécurité. Je pense qu’avec le calendrier fixé, nous avons le temps de résoudre cette faille. Certaines personnes l’ont utilisé et d’autres non et elle sera corrigée dans un proche avenir."
Bien entendu Franz Tost, chez AlphaTauri, reste réservé puisque Red Bull Racing est la première visée par une réclamation ce week-end.
"La FIA a tout géré correctement, car il faut donner un peu de temps aux équipes. L’aileron arrière n’est pas une chose si facile à changer, parce que vous devez faire de nouveaux calculs, cela prend du temps, puis vous devez fabriquer le nouvel aileron et ensuite vous devez faire un test par vous-même. Cela prend du temps et donc je pense que la FIA a tout fait correctement."
Du côté de la position défendue par Mercedes F1, on trouve Aston Martin F1 et Otmar Szafnauer. Bien évidemment le ton est différent.
"Nous aurions préféré ne plus avoir d’ailerons flexibles ici, car c’est le circuit sur lequel cela a le plus d’impact. C’est bien que la FIA ait agi. Cela aurait pu être plus tôt. J’aurais préféré plus tôt, mais mieux vaut tard que jamais."