La FIA pourrait appliquer prochainement une directive technique visant à limiter la flexibilité des ailerons avant des monoplaces de F1. Les directeurs d’équipe ne sont pas opposés à cela et jugent que la fédération sait pourquoi elle impose cela, comme l’explique Andrea Stella.
"La FIA a beaucoup d’informations, elle peut voir des choses que les autres équipes ne peuvent pas voir en termes de respect des voitures. Ils sont donc très compétents. Nous faisons donc confiance à 100% à leur jugement et à leur approche" a déclaré le directeur de McLaren F1.
"S’ils ont pensé qu’il était temps de publier une directive technique, cela signifie qu’il y a une raison à cela. Nous ne sommes pas très inquiets à ce sujet, pour être honnête, et nous considérons donc comme positif le fait que si la FIA a estimé que c’était nécessaire, cela signifie qu’il y a quelque chose à contrôler."
C’est un avis que partage le directeur de Ferrari, Frédéric Vasseur : "Par définition, une directive technique est une clarification du règlement. Nous devons faire confiance à la FIA. Si elle considère qu’elle doit faire une directive technique, c’est probablement parce que le règlement n’était pas assez clair et nous faisons confiance à la FIA."
Christian Horner, le patron de Red Bull, est d’accord avec ses deux homologues et ne s’étonne pas de cette enquête de la FIA : "Oui, je pense que Fred a bien résumé la situation. Ce n’est pas quelque chose qui nous affecte. Nous avons vu quelques museaux un peu mous, si l’on peut dire, et nous verrons bien à Singapour si l’on s’en occupe."