Commentateur pour la télévision australienne, Alan Jones était à Melbourne la semaine dernière, pour l’ensemble des événements ayant mené à l’annulation du Grand Prix d’Australie. Une décision que n’aurait pas prise le champion du monde 1980.
"De mon point de vue, j’aurais continué et je l’aurais fait, mais il faut être sensible à l’ensemble de la situation" a déclaré Jones. "En commentant pour Channel 10, nous devions tout comprendre, voir ce qui se passait."
"Jusqu’à vendredi, nous pensions tous que nous pouvions garder le contrôle de tout ceci. Le catalyseur, à un certain point, a été McLaren. C’est ce qui a mis le feu aux poudres."
"C’est un coup dur pour le sport australien, les gens viennent d’autres Etats et depuis d’autres pays. J’ai parlé à un Anglais vendredi et il était venu depuis l’Angleterre, ça doit être dur."
Jones comprend que la F1 ait cherché à courir en Australie.
"Pouvoir prendre des décisions avec du recul c’est toujours mieux mais on ne peut pas en vouloir à la F1 d’être venue ici. Tout le monde avait embarqué, les choses se sont juste accélérées. 5 jours avant le Grand Prix on organisait des matchs en Australie avec 86.000 personnes parfois dans des endroits bien plus confinés que l’Albert Park."
Bien que l’Australie cherche à reporter son Grand Prix, Jones n’y croit pas : "Mon opinion personnelle est qu’ils ne peuvent plus courir cette année. Si j’étais parieur, je parierais contre cette option."