Si Alexander Albon n’était pas titulaire en F1 cette année, il a beaucoup voyagé : pour le DTM mais aussi pour se rendre sur les Grands Prix, puisqu’il restait pilote de réserve pour Red Bull.
Et ce sont justement ces voyages qui lui ont causé une mésaventure paperassière, que le futur pilote Williams a racontée au podcast F1 Nation.
Lors d’un évènement promotionnel en Autriche, Alexander Albon avait perdu son passeport… juste avant d’aller signer son contrat pour Williams ! La signature avait failli ainsi être reportée.
« J’ai en fait une histoire amusante sur la perte de mon passeport. Cette année, je faisais une interview pour la télévision autrichienne. C’était la première fois que je rencontrais beaucoup de grands noms de Red Bull Autriche, que je n’avais jamais rencontrés auparavant. »
« Pour la première fois, j’ai visité l’usine principale, et je suis allé chez l’un d’entre eux, dans son appartement, j’ai enlevé ma veste, ce genre de choses. »
« Nous avons dîné, et j’ai dû quitter mon hôtel à 3 heures du matin pour prendre ce vol. J’ai laissé mon passeport dans ma veste, que j’ai laissée chez cette personne. Je l’ai appelé, appelé, appelé... Évidemment, je n’ai pas vraiment envie d’appeler quelqu’un d’aussi haut placé. »
« Ce qui rend cela encore plus drôle, c’est que c’est le jour où j’ai signé mon contrat avec Williams. »
Si Alexander Albon rit aujourd’hui de cette anecdote, il a aussi bien stressé sur le moment. Cela n’aurait pas fait sérieux comme première impression à Grove !
« J’étais comme, ’Je dois être là’, à mon rendez-vous avec Williams’. Je ne peux pas attendre, ni aller à l’ambassade ou quoi que ce soit d’autre, je dois vraiment prendre l’avion ce jour-là.’ »
« Mais je l’ai appelé et il n’a pas décroché, visiblement il dormait. Alors je me suis dit : "Qu’est-ce que je fais ?". Je me suis souvenu de son adresse, j’ai pris un taxi pour aller chez lui, je suis arrivé à cet immeuble et j’ai sonné à la porte, mais il dormait toujours.’ »
« Heureusement, il y avait quelqu’un de l’appartement qui entrait dans son immeuble à 3h30 du matin. Donc je suis entré derrière eux, et j’ai juste frappé à sa porte. Il s’appelle Max [et je dis] : "Hé, Max, désolé, je crois que j’ai laissé mon passeport dans ton appartement". Et il me répond, ’Non, vous n’avez pas laissé votre veste ici. Mais au studio TV. »
« ‘Alors j’ai dû aller au studio de télévision, et j’ai eu la chance qu’il y ait un agent de sécurité. Il avait toutes les clés de tous les endroits et j’ai pu récupérer ma veste, et j’étais sur le chemin ! »