Alex Albon perdait son baquet chez Red Bull fin 2020 après ne pas avoir été jugé suffisamment performant en comparaison de Max Verstappen. Il dit ainsi comprendre la pression à laquelle Daniel Ricciardo faisait face en 2022 chez McLaren F1.
Pour sa deuxième saison au sein de l’équipe de Woking, le pilote australien n’a pas réussi à retrouver son meilleur niveau. Pire, le fossé s’est creusé entre lui et Lando Norris et il a fini par perdre sa place sur la grille de départ en 2023.
Le Thaïlandais, qui s’est lui relancé avec brio chez Williams F1, compare ainsi sa situation à celle de Ricciardo et comprend son besoin de prendre ses distances avec le paddock.
"J’étais dans une position légèrement différente de la sienne. J’avais l’impression d’avoir à nouveau faim une semaine après être parti, ou mis dehors, mais je comprends ce qu’il veut dire car lorsque vous connaissez de mauvaises années en F1, cela vous épuise grandement."
"Il y a tous ces bruits dans le paddock et plus que tout, nous sommes nés pour être compétitifs. Il est uniquement question des performances et de faire du bon travail."
"Donc oui, c’est très lourd et je pense qu’il m’a fallu quelques semaines pour gérer l’impact émotionnel de perdre mon baquet. Mais parce que j’étais encore jeune, je me disais que ce n’était pas terminé et que j’aurai une chance de revenir."
"C’est peut-être ainsi que se sent également Mick Schumacher en ce moment, il doit se dire : ’OK, j’ai encore tant à prouver et je vais revenir’."
Pour son retour avec Williams F1, Albon estime qu’il a progressé : "Je le pense, il s’agit avant tout d’être en confiance dans la voiture. J’ai la sensation de l’avoir retrouvée car évidemment, vous devez être rapide."
"Je pense avoir été en contrôle de la voiture l’an dernier, j’ai ainsi pu pousser à la limite alors que ce n’était pas le cas en 2020. Je commençais à perdre cette autorité sur la voiture et je n’arrivais plus à en extraire ce que je voulais."
"J’étais un peu réactif dans ce sens en 2020, je laissais la voiture faire ce qu’elle avait à faire et je réagissais en conséquence. Tandis que là j’avais la sensation d’en faire ce que je voulais."