Le fond plat, les pontons, la carrosserie : de nombreuses évolutions seront apportées sur la Williams ce week-end à Silverstone ; mais seul Alexander Albon pourra en bénéficier pour des raisons de limites de production (aussi pour établir des points de comparaison).
Alors que Williams décroche en performance depuis quelques Grands Prix, que peut attendre Alexander Albon de cette petite cure de jouvence pour sa monture ? Sera-ce suffisant pour rejouer avec le milieu de grille ? Pour gagner par exemple une seconde au tour ?
« C’est une grosse évolution. Il n’y a pas beaucoup de pièces sur la voiture qui étaient là il y a deux semaines, donc c’est assez important. »
« Une seconde au tour, ce serait une très bonne évolution ! » plaisante-t-il
« C’est difficile à dire. Une seconde est très, très... si nous la gagnons, nous serions très, très heureux. »
« Sincèrement, tant que nous n’aurons pas conduit la voiture, nous ne saurons pas vraiment. Ce que vous verrez, surtout vendredi, c’est que nous tenterons de comprendre comment gérer la voiture et voir ce que nous pouvons faire en termes de hauteur de caisse et de réglage de l’équilibre. »
« Il n’y a pas de chiffres de gains attendus. Je pense que ce serait stupide de faire ça, mais nous espérons évidemment une bonne amélioration. Toute l’équipe et moi-même sommes impatients d’y aller. »
« Nous voulons évidemment nous battre davantage en Q2, plus dans le milieu de grille, plus dans les points. Un très bon week-end pour nous en ce moment, quand nous mettons tout ensemble, est tout en bas de la liste des points11e ou 12e. »
« Je suis réaliste, il faut être réaliste avec soi-même. Mais nous voulons évidemment nous améliorer. Ça peut aller dans les deux sens. Et je pense que vous l’avez vu avec les Aston Martin, elles ont mis un certain temps à optimiser leur package. C’est une courbe d’apprentissage cette année. Et je ne m’attends pas à ce que ce soit différent pour nous. Bien sûr, si nous pouvons avoir des opportunités où nous pouvons nous battre dans leurs positions, c’est vraiment ce dont nous avons besoin. »
Une Williams plus proche d’une Red Bull visuellement ?
Avant d’en savoir plus, Alexander Albon livre un indice prometteur : Williams semble avoir suivi la direction de Red Bull, l’équipe la plus rapide pour le moment, en particulier sur les pontons.
Mais attention, il ne s’agit pas d’une Red Bull verte comme chez Aston Martin F1 !
« On évolue un peu comme le reste de la grille. »
« Comme vous l’avez vu, tout le monde s’est orienté vers un certain concept ou thème. Comme nous le savons, chacun a commencé un peu différemment, et c’est soit le concept Ferrari, soit le concept Red Bull qui semble être adopté. »
« Notre voiture ressemble plus à la Red Bull, mais je ne dirais pas que c’est du pareil au même. C’est la direction que nous avons prise. »
Ce qui est certain c’est que le pilote Williams ne va pas trop pousser au risque d’abîmer de précieuses pièces à peine produites...
« Avec une seule voiture, ça va être délicat de toute façon. »
« Je ne vais pas pousser à fond dans le Virage 9 [Copse] au premier tour, c’est sûr. On va faire en sorte d’être constant. »
« C’est en fait une bonne chose d’avoir deux voitures différentes avec Nicky (Latifi). Cela offre l’opportunité d’apprendre des deux voitures et peut-être verrons-nous des éléments de l’ancienne voiture avec lesquels la nouvelle a du mal ou vice versa. Ce sera bien pour nous, dans les débriefings et dans les comparaisons de parler avec Nicky et les ingénieurs, quelles sont les différences entre les deux voitures. »