Où se situera Williams dans la hiérarchie F1, ce week-end à Bahreïn, pour le premier Grand Prix de l’année ?
Malheureusement, les premières indications données par Alexander Albon, le pilote numéro 1 de l’équipe, ne sont pas des plus optimistes.
Le Thaïlandais voit Williams être possiblement l’équipe la plus lente du plateau… mais estime que McLaren et AlphaTauri seront tout de même à portée de tir de la FW45 !
« Tout d’abord, je suis peut-être un peu plus pessimiste qu’optimiste. Du moins, d’après les premiers résultats des essais, nous sommes la 10ème équipe la plus rapide. »
« Je sais que je l’ai dit l’année dernière, mais c’est vraiment la façon dont nous allons traverser cette année qui va compter. »
« En termes de rythme pur, je pense qu’il y a beaucoup d’équipes qui ont fait de grands progrès - Aston Martin, Alfa Romeo, je suis sûr que l’Alpine sera bonne. »
« Autour de nous, nos rivaux directs [sont] AlphaTauri et McLaren. Je pense toujours que nous sommes un peu en retard, mais nous verrons bien. »
« Bien sûr, nous saisirons les opportunités que nous pouvons, Monza et Spa, ce type de circuits, continueront, je crois, à être assez bons pour nous. Nous voulons juste être plus rapides et avoir la chance plus souvent. »
Le pilote Williams n’abandonne cependant pas tout espoir, bien sûr, pour Bahreïn : il souhaite pouvoir jouer le top 10, même si rien n’est encore acquis.
« Quand je regarde les essais hivernaux, nous avons été très fiables, ce qui est un très bon point positif à avoir. Lors de la première course de l’année, il y a un peu de problèmes de fiabilité et j’espère que nous pourrons en tirer parti. »
« Ce ne sera pas facile, il faudra que quelque chose se passe devant nous pour jouer les points. »
« Nous avons certainement fait une meilleure voiture, mais en termes de rythme, tout le monde a fait des progrès. Tout est relatif. Quand je regarde ça, nous allons vraiment devoir nous battre pour avoir une chance de marquer des points. »
L’absence d’un directeur technique pèse
Alexander Albon rappelle en outre que Williams souffre aussi toujours de l’absence d’un directeur technique titulaire, après le départ de François-Xavier Demaison. Cela comptera-t-il dans le développement aérodynamique en cours d’année ?
« Comprenons-nous mieux la voiture ? Nous sommes évidemment toujours sans directeur technique, mais nous devons voir des progrès dans les domaines où nous nous sentons limités en termes de pilotage. »
« Si nous voyons des progrès, nous allons clairement dans la bonne direction. Nous avons déjà fait un pas en avant, mais nous devons continuer et en faire plus. »
« C’est clair que selon l’angle du vent, c’était très délicat pour nous aux essais hivernaux. Quelques virages, je vous l’ai déjà dit, les virages à basse vitesse, nous posent problème. »
« Si nous pouvons terminer la saison mieux que nous l’avons commencée, ce que nous avons fait l’année dernière, je serai heureux. »
Récemment (voir notre article), James Vowles, le directeur d’écurie, confiait que Williams n’allait pas se précipiter pour recruter un directeur technique titulaire (c’est pour le moment Dave Worner, ancien de Red Bull, qui assure l’intérim comme directeur technique).…