En profitant des disqualifications de Lewis Hamilton et Charles Leclerc à Austin, les deux Williams sont entrées dans les points, ensemble, pour la première fois de l’année.
Alexander Albon a, sans surprise, été le pilote le plus performant de l’équipe, avec sa 9e place. Et il continue ainsi d’étonner ou de ravir les observateurs du paddock.
« Nous avions aussi marqué des points au Qatar, dans la course sprint, donc c’est un peu une série pour nous ! Depuis deux courses, le ressenti dans les voitures est OK » se réjouit le Thaïlandais, alors que s’ouvre le Grand Prix à Mexico.
« Il est évident que nous n’avons pas eu beaucoup d’évolutions depuis un certain temps. Mais dans le milieu de la grille, parce que c’est très serré, c’est plus une question d’exécution qu’autre chose. Et nous semblons avoir une voiture décente et, de toute évidence, rouler avec une hauteur de caisse basse [comme à Austin] semble nous avoir aidés. »
À Mexico, Williams pourrait-elle aussi marquer des points ou bien ce tracé sera plus complexe pour les monoplaces ?
« Voyons voir, voyons voir. Le week-end devrait être intéressant. La course de l’an dernier n’a pas été très bonne pour nous : les virages à basse vitesse n’ont pas tendance à nous convenir, et on court surtout en troisième vitesse à Mexico. Alors voyons comment ça se passe. »
« Nous avons vu que notre voiture peut performer de manière inattendue à certains moments - et je ne voudrais pas dire que nous pouvons marquer des points ce week-end, mais je pense que nous pouvons être proches. J’espère que nous pourrons compter sur certains pilotes et équipes – pour qu’ils n’optimisent pas leurs packages. Et alors nous pourrons prendre le dessus. »
Alexander Albon est aussi ravi pour son coéquipier, Logan Sargeant, qui a ouvert son compteur points au Texas. Après avoir lui aussi marqué ses premiers points en F1, à Bahreïn en 2019, Albon se souvient du déclic psychologique qui avait suivi...
« Cela fait une grande différence. Si vous commencez une saison en marquant des points comme j’en ai eu la chance - cela calme les nerfs. C’est toujours la même chose : votre premier objectif est de marquer des points, puis de monter sur le podium, de gagner des courses et de remporter des championnats, mais vous voulez d’abord marquer des points. C’est en quelque sorte la première chose à faire. »
« Je suis sûr qu’il a appris son résultat d’une manière qui n’est pas normale, dans l’avion, sur le chemin du retour, [sur tapis vert après les disqualifications], mais je suis certain que Logan apprécie sa performance. Il pourra s’en servir pour prendre de l’élan pour le reste de l’année. »
Après son expérience chez Toro Rosso, Alexander Albon était devenu, on s’en souvient, le coéquipier de Max Verstappen. Sergio Pérez vit aujourd’hui ce que le Thaïlandais vivait chez Red Bull : c’est-à-dire, plus ou moins, l’enfer.
Quels conseils, quels mots d’encouragement pourrait-il alors donner à Sergio Pérez, qui disputera ce week-end son Grand Prix à domicile ?
« C’est toujours difficile. Je pense qu’il est difficile d’affronter l’un des meilleurs pilotes de la grille. Mon année chez Red Bull n’a pas été facile, et je suis sûr que cela n’a pas été facile pour Pierre (Gasly) dans son année non plus. Mais nous sommes des pilotes, vous savez, nous passons par des moments difficiles et cela nous rend plus forts. Et oui, il n’y a pas grand-chose à dire. Je pense qu’il (Sergio Pérez) le gère plutôt bien, du moins d’après ce que je vois. Je ne regarde pas trop derrière moi, et je vois ce qui se passe dans le paddock. »