Alex Albon faisait partie des déçus de la Q1, après avoir manqué de peu le passage en Q2. Le pilote Williams F1 a perdu gros avec le drapeau rouge, qui l’a empêché de mettre sa voiture dans une fenêtre de fonctionnement aussi bonne que lors de son tour précédent, qui l’avait provisoirement amené en huitième position.
"C’est frustrant, on a besoin d’avoir la voiture dans une fenêtre parfaite pour qu’elle soit rapide, et dans le deuxième tour, elle l’était. Nous étions bien partis, avec le drapeau rouge on pouvait reprendre un train de pneus. Mais dans le garage, tout refroidit, et je n’avais plus de grip dans le dernier relais" regrette Albon.
"C’est frustrant, mais on se battra demain. On veut de la pluie, les danses de la pluie sont bienvenues ! S’il fait beau, la dégradation des pneumatiques est élevée, donc ce sera intéressant à voir. On se concentre sur demain."
Latifi avait "une nouvelle voiture" en qualifs
Nicholas Latifi a connu une qualification difficile, avec près d’une seconde de retard sur son équipier. Le Canadien révèle que lui et son équipe ont décidé de tout changer dans les réglages de sa FW44 avant les qualifs. Ainsi, il a dû retrouver ses marques et ses limites pendant ses tours rapides.
"Bien que ce ne soit pas le résultat que je voulais, ça reste une des séances de qualifications les plus plaisantes de l’année. C’était très intense, et le plus important est qu’on a trouvé des choses qui n’auraient pas dû se passer sur la voiture après les EL2 et les EL3."
"La voiture rebondissait énormément et nous étions en difficulté. Nous avons compris que ce n’était pas normal et on a fait de bons progrès à ce sujet. La voiture n’était pas encore ce qu’elle aurait dû être, mais elle était totalement différente de ce que j’avais en EL1, EL2 et EL3" explique Latifi.
"On veut continuer à prendre confiance sur la piste, le pilote doit faire la différence et doit être constant avec la voiture. Mais tout ce que j’avais appris lors des essais libres m’était inutile et j’ai débuté la qualification en me disant ’ok c’est une toute nouvelle voiture’."
"C’est la séance où l’on veut être le plus à la limite et je découvrais la limite, donc c’était délicate. J’ai fait au mieux, on doit encore comprendre certaines choses avec la voiture car ça m’a rendu la vie dix fois plus compliqué que ça n’aurait dû l’être. Je pense qu’il y avait bien mieux à faire. C’est décevant, mais c’est Monaco."