Alex Albon est revenu sur le début de sa carrière, et sur ses premiers pas en sport automobile. Comme tous les pilotes, il a commencé en karting, et c’est son père qui a financé ses débuts sur quatre roues, le temps de le faire progresser, jusqu’à ce que l’argent vienne à manquer.
"Il est celui qui m’a lancé dans le grand bain, qui avait la passion" a expliqué Albon. "Il m’a acheté mon premier karting et nous avons forgé une équipe père-fils à l’époque, après l’école, on allait dans la grange et c’est là que tout a commencé, on a fait un petit circuit et j’ai appris à contrôler un kart."
"Après l’école, j’ennuyais tout le temps mon père, ’tu peux prendre le chronomètre et noter mes temps ?’ On faisait des tours, et les chronos descendaient. Durant ma période karting, c’était mon chauffeur, mon coach, mon mécanicien et mon ingénieur. C’était une période où l’équipe père-fils devenait difficile avec l’argent demandé."
Il explique que ses racines thaïlandaises par sa mère l’ont grandement aidé, puisqu’il a pu obtenir des soutiens financiers qu’il n’aurait pas eu sous la nationalité britannique : "Je suis chanceux d’être à moitié thaïlandais. La transition entre karting et monoplace n’est pas simple, elle demande beaucoup d’argent."
"Mais à courir sous le drapeau thaïlandais, j’ai eu de bonnes personnes qui m’ont soutenu, la majorité étant thaïlandaises. C’était la seule manière de survivre pour moi. Petit à petit, on a surmonté cela. Chaque pas que vous faites en monoplace est de plus en plus cher. Le temps d’atteindre la F2, ça représente une quantité folle d’argent."