Alex Albon ne veut pas encore s’engager à long terme avec Williams F1. Le pilote thaïlandais aimerait y rester longtemps mais rappelle que son âge évolue, et qu’il va être important pour lui de viser des meilleurs résultats à l’avenir.
"Je pense que j’ai suffisamment confiance en moi pour rester ouvert" a déclaré Albon. "Il y a un équilibre à trouver. Pour être tout à fait honnête, je veux voir cette équipe et je veux faire partie d’un groupe qui fait avancer cette équipe."
"Je pense que le taux de progression que nous avons ici à Williams et le fait de voir ce qui se passe en coulisses sont formidables. Je suis pleinement engagé dans l’équipe jusqu’à la fin de mon contrat."
"Mais j’ai aussi 27 ans. Je ne suis pas jeune, mais je ne suis pas vieux non plus. Et j’ai le sentiment d’être à un bon moment de ma carrière. Si vous prenez une année de plus, j’aurai 28 ans, puis 29 ans et bientôt 30 ans."
"Je veux me donner la chance de pouvoir me battre pour des victoires et des podiums. Et ce qui compte, c’est qu’à ce moment-là, nous puissions faire en sorte que Williams devienne cette équipe."
La même "limitation" depuis 5 ou 6 ans chez Williams
Williams enregistre des progrès, mais Albon pense que l’équipe doit trouver encore plus d’appui aérodynamique, afin de gagner en constance dans les virages. C’est selon lui le problème qui empêche son équipe de franchir un grand pas en avant.
"Je pense que nous sommes dans une fenêtre d’opportunité pour nous, parce que nous obtenons des résultats et nous pensons qu’il y a encore plus de potentiel si nous pouvons résoudre ces problèmes de caractéristiques."
"Nous avons de l’appui sur la voiture, peut-être un peu moins que certaines des meilleures équipes autour de nous, mais nous sommes également médiocres dans certains virages où nous ne pouvons tout simplement pas être à la limite pendant tout le virage parce que nous avons une certaine limitation à un certain point."
"Une fois que ce problème aura disparu, je pense que nous deviendrons une équipe beaucoup plus complète. Cela dit, cela semble très facile à dire. C’est une limitation de la voiture depuis plus de cinq ou six ans, je dirais."
"Nous devons donc nous pencher sur la question et la résoudre, mais j’ai le sentiment qu’aujourd’hui, plus que jamais, il y a de bonnes chances que nous parvenions à la résoudre. Nous ne le réglerons peut-être pas complètement, mais je crois que nous ferons un bon pas en avant."