Alex Albon fera son retour au Grand Prix de Singapour ce week-end après avoir manqué le Grand Prix d’Italie. Le pilote Williams F1 se penche sur les défis que représente le circuit, et notamment avec des nouvelles F1 qui sont plus difficiles à exploiter sur les vibreurs et les pistes bosselées.
"Je pense que l’humidité, je pense que tout le monde l’a dit, c’est la course la plus dure de l’année, c’est sûr" a déclaré Albon. "Je ne sais pas ce que les autres en pensent, mais j’ai l’impression que ces voitures sont différentes, pas plus rapides, mais elles sont physiques à leur manière. Elles sont rigides, c’est un effet différent sur votre corps."
Opéré d’une appendicite en Italie, il ne s’inquiète pas pour les conséquences de l’opération, mais plutôt pour celles des soins intensifs reçus ensuite, après un problème respiratoire lors de la chirurgie.
"Pour ce qui est de la chirurgie, je ne suis pas du tout inquiet. Je sais que c’est complètement remis. C’est plutôt les séquelles d’un séjour en soins intensifs et les conséquences sur le corps. Mais comme je l’ai dit, je ne serais pas ici si je ne pensais pas être capable de courir."
"Une très bonne idée" de la situation après les EL2
Il explique qu’il fera son choix de piloter pour la suite du week-end après les essais libres du vendredi : "Je dirais que nous regarderons surtout les longs relais. Je pense évidemment que les sur les relais courts, pour n’importe qui, c’est une chose assez simple de pouvoir piloter ces voitures."
"Mais en EL2 surtout, vous avez une très bonne idée de ce que vous allez ressentir sur votre corps, pour la course. Comme je l’ai dit, je n’ai pas l’intention de ne pas courir. Honnêtement, je me sens assez confiant dans mon corps."
"Mais bien sûr, rien n’est comparable à l’impact réel de la conduite de ces voitures. Ouais. C’est vraiment ça. Je pense qu’en tant que pilote, vous savez tout de suite ce que votre corps peut faire."