A Suzuka, Alex Albon a effectué un sans-faute. Sur un circuit qu’il ne connaissait pas, le Thaïlandais n’a eu que deux séances d’essais pour se mettre dans le bain, vendredi.
Ce dimanche, en course, il s’est qualifié avec un chrono similaire à celui de Max Verstappen et a enregistré son meilleur résultat en F1 avec la quatrième place. Il ne cachait pas sa joie après l’arrivée.
"Quatrième est le meilleur résultat de ma carrière, et ce week-end a été ressenti comme le meilleur avec l’équipe" se félicite Albon. "Dès les premiers essais, j’étais à l’aise dans la voiture avec l’équilibre, ce qui est important sur un circuit comme Suzuka, il faut de la confiance, surtout pour une première visite !"
"Je voulais encore plus en course et je pense que j’aurais pu faire mieux au départ, mais j’ai trop patiné et ça m’a coûté deux places face aux McLaren. J’ai réussi à les repasser mais ensuite, j’avais déjà perdu beaucoup de temps derrière le groupe de tête."
Cela ne s’est toutefois pas fait sans heurts, avec un petit accrochage avec Lando Norris. Néanmoins, le Britannique s’est arrêté à cause de débris consécutifs à l’accrochage entre Charles Leclerc et Max Verstappen, et non à cause de la touchette avec Albon.
"Le dépassement sur Lando était lancé, il m’a laissé de la place et a ouvert la porte, mais c’était un peu serré ! Ensuite, j’ai réussi à dépasser Carlos [Sainz] avec une bonne stratégie en faisant l’undercut, mais à partir de là, j’étais tout seul à la quatrième place."
"De là, il a juste fallu gérer les pneus jusqu’à la fin, mais avec l’abandon de Max, c’était bien de marquer des points pour l’équipe, et la quatrième place était le meilleur résultat possible."
S’il avoue être encore en apprentissage avec la voiture, le pilote Red Bull se félicite de ses progrès, course après course : "J’essaie encore de trouver mes marques mais je suis satisfait de mon rythme et de mes progrès, et nous avons fait un pas en avant ce week-end."
"Avant d’arriver ici, nous voulions certainement plus, surtout pour Honda, et nous étions proches, mais nous n’avions pas le rythme. Il faut maintenant que l’on travaille pour être plus forts à Mexico."