De nombreux changements ont eu lieu dans le peloton cette année et six pilotes de la grille n’étaient pas là en 2018. Parmi eux, trois revenants avec plus ou moins d’expérience et trois débutants n’ayant jamais disputé une course, un trio dont fait partie le pilote Toro Rosso, Alexander Albon.
"Je n’ai pas prêté trop attention à cela" a déclaré le Thaïlandais. "C’est une année spéciale dans le sens où il y a beaucoup de pilotes de F2 qui arrivent en F1. Je pense que ça fait longtemps qu’il n’y a pas eu trois pilotes de F2 arrivant en F1."
"On sait que la F1 est constituée des meilleurs pilotes, et ça fait plaisir que la moitié de la grille soit constituée de pilotes contre qui j’ai roulé en karting ou après, notamment avec George [Russell] et Lando [Norris]. C’est génial de courir au plus haut niveau avec les gars contre qui j’ai couru durant ma carrière."
S’il veut réussir durant l’année à venir, il ne veut pas se mettre trop de pression : "Globalement, j’ai toujours abordé ma carrière et ma manière de courir en ne me fixant pas d’objectifs. Chaque année, je prends chaque course, pas à pas, je me concentre dessus, sur chaque séance, chaque qualification et chaque course, comme ça vient. Si on se fixe des objectifs à long terme, on se met une pression inutile."
Il explique qu’il va vivre à Milton Keynes pour être proche du simulateur de l’équipe, mais admet qu’il aurait aimé vivre en Italie, puisqu’il va faire partie d’une équipe italienne. Son équipier Daniil Kvyat a passé du temps en Italie, notamment la saison dernière avec Ferrari, et Albon avoue qu’il est heureux de piloter pour une équipe italienne.
"C’est toujours une bonne chose. En sport automobile, surtout en karting, le pinacle du sport se situe en Italie, donc on y passe du temps. Je suis un peu jaloux de personnes comme Daniil qui parlent italien, ce n’est pas mon cas ! J’y ai passé deux ans mais je ne parlais pas italien avec l’équipe. Je le comprends un peu, mais pas assez. Je vais l’apprendre durant l’année et j’essaierai de progresser."