Alex Albon est convaincu qu’il aura un jour une récompense sportive pour son engagement envers Williams F1. Le pilote thaïlandais s’arme de patience et rappelle que James Vowles, son directeur, a expliqué qu’il fallait du temps pour redresser l’équipe.
"Je pense que James a bien résumé la situation : si vous essayez de planifier des changements à long terme et fondamentaux au sein d’une équipe, cela va prendre du temps et vous ne pouvez pas vous attendre à des solutions à court terme en même temps" a déclaré Albon à Total Motorsport.
"Je pense que lorsque James est arrivé, il y avait plus de choses à court terme, mais maintenant, de manière réaliste, cela va se faire à plus long terme, ce qui se reflète également dans mon contrat."
"Je sais que cette année ne sera pas facile pour nous, je sais que l’année prochaine sera un pas en avant, mais ce ne sera pas la solution miracle et quand le règlement changera, c’est vraiment là que nous obtiendrons les fruits de notre dur labeur."
Les objectifs que se fixe le pilote sont tous réalisables dans son équipe : "Soyons réalistes, regardons notre prochain grand objectif, qui est de marquer régulièrement des points, je pense que nous pouvons commencer à l’atteindre l’année prochaine."
"Ensuite, mon prochain grand objectif serait de monter sur le podium, puis de remporter une victoire. Il y avait plusieurs options sur la table pour choisir où je voulais être. Au bout du compte, il m’a semblé que la voie Williams était tout d’abord celle que je connais - je suis ici depuis quelques années maintenant - mais aussi celle en laquelle je crois."
Outre le fait qu’il devait prendre une décision rapide, Albon assure avoir été rassuré par les propos de son patron, qui l’a convaincu à rester dans son équipe actuelle.
"Le marché des pilotes évolue chaque semaine, il évoluait chaque semaine lorsque j’ai signé mon contrat avec Williams. Plus l’année avançait, c’est juste une de ces situations délicates, mais plus je croyais en l’équipe, au projet et au voyage, et James me rappelait toujours où nous en étions, alors cela a conduit à cette décision naturelle."
Il pense aussi que piloter dans une équipe utilisant un moteur Mercedes est une bonne idée : "Je pense que Mercedes a toujours eu une longueur d’avance sur ses rivaux lorsqu’il s’agit de modifier la réglementation, ce qui ne veut pas dire que les autres équipes ne feront pas du bon travail."
"Mais je pense que c’est au moins un pari sûr. J’espère que même en 2026, si nous sommes encore dans notre phase de construction, nous aurons toujours une unité de puissance très forte pour nous accompagner."