Reculer pour ne pas mieux sauter ? Selon Alexander Albon, la nouvelle Williams a bien supprimé beaucoup de faiblesses structurelles de la FW45 de l’an dernier… mais a aussi fait naître de nouveaux défauts.
Après ses 40 tours d’hier à Bahreïn, interrompus par la fiabilité, Alexander Albon l’a reconnu volontiers : d’anciens problèmes ont disparu, de nouveaux sont apparus sur cette Williams…
« Nous n’avons pas fait beaucoup de tours, mais le sentiment général est bon. »
« L’année dernière, nous avons consacré beaucoup de notre temps de travail à se concentrer sur la voiture de cette année, en essayant de nous débarrasser de certains des problèmes que nous avons rencontrés tout au long de l’année dernière. »
« Mais il semble que quelques virages, sur ce circuit, mettent vraiment en évidence nos problèmes. »
« Il est bon de savoir que nous avons résolu une grande partie des problèmes de l’année dernière. Mais il y a de nouvelles choses que nous devons régler. Cela fait donc partie de la courbe d’apprentissage. Mais jusqu’à présent, tout se passe bien. »
Les images des caméras embarquées ont en effet mis en exergue des problèmes d’équilibre notamment aux virages 9 et 10 (en descente), virages connus pour exposer les défauts des châssis.
« Ce qui est clair, c’est qu’il faudra du temps pour y arriver » a admis Alexander Albon.
« Sur le plan du pilotage ou des réglages, c’est une voiture totalement différente à comprendre. »
« Je ne pense pas que nous allons démarrer en sprintant, mais nous pouvons démarrer en trottinant et faire quelques bonnes courses, je l’espère, pour entrer dans les points assez rapidement. »
Albon aurait-il déjà des envies d’ailleurs ?
Au vu de cette semi-déception, on peut imaginer qu’Alexander Albon est de plus en plus tenté de regarder pour obtenir un baquet ailleurs... peut-être chez Mercedes.
Mais il a nié avoir (déjà) la tête ailleurs.
« Non, ce n’est pas une distraction. C’est pour ça que les gens ont des managers. C’est pour vous débarrasser de tout ce bruit. »
« En fin de compte, peu importe le sport que vous pratiquez, ce qui compte, c’est la performance. Même si l’on parle beaucoup de ce que tout le monde fait et où tout le monde va, ce qui compte, c’est votre performance au moment présent. »
« Toutes les conversations et tous les bruits positifs en sont le résultat. Vous devez donc les ignorer et vous concentrer sur le travail que vous faites en espérant que votre manager est bon. »