Alex Albon a révélé qu’il lui a fallu au moins trois jours de plus que d’habitude pour se remettre de sa course du Qatar. Le pilote Williams F1 s’est senti mieux en fin de semaine, soit près de cinq jours après la terrible course, qui l’a vu terminer déshydraté et à bout de forces.
"Ca ne prend pas un jour" explique Albon sur la récupération. "Normalement, le lundi après un week-end de course à Singapour, peut-être aussi Suzuka, vous vous dites ’c’était dur’. Lors du dernier Grand Prix, le jeudi, le vendredi, j’ai commencé à sentir l’énergie revenir. J’étais épuisé. J’ai du beaucoup me reposer, manger et prendre du repos."
Il admet que la saison se complique pour Williams, qui ne fait plus évoluer sa FW45 et voit les autres équipes lui reprendre de la performance. Il espère toutefois que l’absence de vent lors de deux des trois journées au Texas l’aidera et aidera son équipe.
"A mesure que les autres nous ont dépassé dans le développement, il y a aussi cette impression que la course est plus chaude chaque année, et on va dans des pays plus chauds avec un climat plus chaud. C’est aussi venteux, mais tout ensemble fait que nous avons un peu plus de difficultés.
"J’ai quand même l’impression qu’au Texas, enfin à Austin au moins, il n’y aura pas tant de vent demain ou après demain. Mais je crois que ça redevient difficile dimanche. Donc j’ai bonne espoir, je suis optimiste."
Albon admet que Williams perd du terrain sur ses rivales, mais l’équipe n’a pas prévu de riposter en matière de technique : "J’en suis conscient bien sûr, mais en même temps, il n’y a rien que nous puissions faire."
"Nous n’avons pas d’amélioration à venir et l’on savait, quand on amené l’évolution au Canada, que le reste de l’année consisterait à limiter les dégâts. On doit faire au mieux, maximiser ce qu’on fait de la voiture, et si ça suffit à terminer septièmes, on prend."