Jean Alesi, ancien pilote Ferrari en F1 et actuel président du circuit Paul Ricard, a réagi au transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari,.
Le Français admet que la Scuderia a certainement fait le coup du siècle comme il le confie à Nice Matin.
"On savait que ça discutait beaucoup dans les coulisses depuis l’année dernière. Il y avait des tractations. Je pense que la décision ne date pas de la dernière pluie. Elle a été prise il y a quelques mois. Et le secret a été bien gardé, manifestement, vu l’onde de choc provoquée ce jeudi soir. Pour Ferrari, on peut dire qu’il s’agit de l’annonce du siècle !"
Alesi salue évidemment le travail de Frédéric Vasseur, le directeur de la Scuderia.
"La décision de Lewis, elle est mûrement réfléchie. Parce qu’il ne va pas chez Ferrari pour faire de la figuration. Il a forcément tout regardé, tout étudié. Et d’abord les hommes en place... Il connaît très bien Fred puisqu’il a grandi dans ses écuries. Il croit en lui. Il croit à son projet, voilà !"
Charles Leclerc aurait été mis au courant des intentions de Ferrari avant même de prolonger son contrat. Le Monégasque doit-il se réjouir d’une telle arrivée à ses côtés ?
"C’est une très bonne nouvelle !" selon Alesi.
"Charles, c’est le panache, la vitesse pure, le talent, la jeunesse. Compte tenu de son jeune âge, justement, il lui manquait jusque-là un peu de poids dans les discussions avec l’état-major, les ingénieurs. En 2025, un septuple champion du monde va débarquer. Un gars qui pourra taper du poing sur la table, influer sur les décisions. Quand on a l’ambition de coiffer la couronne suprême, croyez-moi, c’est mieux d’avoir dans le garage d’à côté une tête couronnée qui vous donne du fil à retordre. Et, en même temps, qui va aider l’équipe à progresser plus vite."
"À mes yeux, Lewis constitue la première pierre de l’édifice que veut construire Fred. Je ne peux pas imaginer qu’il va arriver seul à Maranello. Un petit groupe de personnes va l’accompagner. Des cerveaux, des techniciens capables de viser le sommet, eux aussi."