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Alfa Romeo ‘attendait plus’ de son début d’année

2023, une petite déception ?

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Alfa Romeo a beau avoir marqué des points lors de deux des trois premiers Grands Prix, l’équipe suisso-italienne est-elle pour autant satisfaite de ses premiers pas en cette campagne 2023 ?

« Nous attendions plus » a tranché, sans fard, Alessandro Alunni Bravi, le représentant de l’équipe, dans le paddock de Bakou.

Plus ? C’est-à-dire ? Des positions plus confortables dans le top 10 ?

« Bien sûr, nous avons pris un bon départ à Bahreïn, mais les deux dernières courses n’ont pas été à la hauteur de ce que nous souhaitions en termes de performances globales de la voiture. Il n’y a pas de domaine spécifique à améliorer. Nous devons nous pencher sur tous les aspects de la voiture et nous travaillons, nous sommes tous concentrés sur l’apport d’évolutions qui peuvent améliorer nos performances. »

« Bien sûr, les deux dernières courses et Bakou sont vraiment spécifiques, et ne sont peut-être pas parfaites pour notre voiture, mais nous devons maximiser les opportunités et apporter des améliorations qui fonctionneront immédiatement. »

Comment se nomment les concurrents les plu directs d’Alfa Romeo cette année ? AlphaTauri, McLaren, Alpine, Haas... ?

« Il est clair qu’il y a maintenant quatre équipes - peut-être cinq avec Alpine - qui sont devant nous. Ensuite, il y a un groupe d’équipes, dont Williams, nous-mêmes en tant qu’équipes de Formule 1, qui se battent dans ce groupe pour une ou deux positions à chaque Grand Prix. Il sera donc difficile de dire si nous faisons partie de l’un ou l’autre de ces groupes. »

« Cela dépend des caractéristiques du circuit, cela dépend du moment où nous apportons les évolutions, donc je dirais que jusqu’à la toute dernière course, nous nous battrons entre nous. Bien sûr, nous voulons rester en tête de ce groupe, mais la bataille sera vraiment rude jusqu’au dernier tour. »

Bravi précise son rôle et celui de Seidl

Si Alessandro Alunni Bravi n’est que "le représentant de l’équipe" selon la dénomination officielle d’Alfa Romeo, c’est qu’il a un supérieur nettement au-dessus de lui : Andreas Seidl, le PDG de Sauber, arrivé de chez McLaren, en vue de préparer une autre arrivée, celle d’Audi en 2026.

Quel est le rôle actuel de Seidl ? Est-il totalement détaché du quotidien selon Bravi, ne regarde-t-il que 2026 ?

« Je dirais qu’Andreas a commencé dès le premier jour à avoir une vision claire. C’est un homme très intelligent et, bien sûr, il a trouvé une bonne organisation. Nous sommes en train d’analyser ce qu’il faut améliorer, dans quel domaine. Des changements ont déjà été mis en place dès le début. Comme je l’ai toujours dit, il ne se concentre pas seulement sur notre avenir, mais il travaille au quotidien pour l’année en cours. C’est donc un travail qui se fait en parallèle. »

« Nous voulons obtenir de bons résultats au cours des trois prochaines années, car c’est maintenant que nous construisons notre avenir. Nous ne pouvons pas attendre 2026 comme beaucoup le pensent et Andreas se concentre sur les deux. Bien sûr, nous avons des objectifs ; nous devons grandir en tant qu’équipe. Nous devons préparer notre structure en vue de l’arrivée d’Audi en 2026 et de la constitution d’une équipe de travail. Mais nous ne pouvons pas attendre ce moment pour apporter des changements et nous améliorer. »

Bravi n’a pas le profil d’un ingénieur directeur d’écurie (comme James Vowles, Andrea Stella ou bientôt Laurent Mekies chez AlphaTauri) ; il est plutôt un commercial.

Est-ce un désavantage ou une plus-value dans le paddock ? Qu’est-ce qui fait un bon directeur d’écurie ?

« Tout d’abord, notre structure est un peu différente de celle des autres équipes car, comme vous le savez, toutes les fonctions sont réparties entre les différentes personnes, dont le PDG du groupe, qui a bien sûr des compétences en ingénierie. »

« Je suis plus du côté commercial, mais je pense que la caractéristique la plus importante pour un manager est d’avoir la capacité de sélectionner les personnes pour identifier le profil qui convient à l’organisation, et de leur donner les bons outils pour travailler de la meilleure façon possible. »

« C’est la caractéristique la plus importante. Il ne s’agit pas de compétences en ingénierie ou des compétences juridiques, mais de sélectionner les bonnes personnes et de les faire travailler au sein du groupe de la meilleure façon possible. »

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