Un autre pilote est sous pression en ce début de saison, Valtteri Bottas. Le pilote Alfa Romeo F1 semble être en dessous de son niveau habituel alors que son équipier, Guanyu Zhou, commence à le battre de plus en plus souvent.
A Bakou, le Finlandais a assuré les médias de sa pleine motivation et tenter d’expliquer ses problèmes. Après un bon début de saison à Bahreïn, il semblait moins compétitif en Arabie Saoudite et à Melbourne.
"Franchement, au niveau de la motivation, il n’y a aucun souci, vraiment," lance-t-il pour commencer.
"Ce sont trois types de Grands Prix très différents, certains d’entre eux nous ont posé quelques problèmes. Heureusement qu’il reste encore 20 courses à disputer, ce qui est beaucoup. Et en fait, nous avons accueilli avec bonheur cette mini-pause pour essayer de comprendre, comprendre comment trouver ces gains que nous recherchons."
"Mais le plateau est tellement compétitif en ce moment, ce n’est pas comme si nous étions très en retard avec la voiture. Nous avons beaucoup travaillé, en simulateur également, depuis la dernière course et nous avons certainement compris certaines choses."
Bottas admet que c’est "compliqué"...
"La F1, ça l’est toujours quoi qu’il en soit, plutôt plus difficile que nous ne l’avions imaginé au cours de l’hiver. Nous ne sommes pas à la place à laquelle nous devrions évoluer. Moi-même, je n’ai pas encore le feeling qu’il faut. C’est pourquoi j’ai passé plusieurs jours à l’usine dans le simulateur pour tenter de trouver la meilleure corrélation possible et mettre le doigt sur des solutions pour ce week-end."
"C’est une combinaison de facteurs. Nous avons encore des choses à apprendre et découvrir en matière de réglages. Nous sommes loin d’avoir cerné les limites de la voiture, mais il y a aussi des secteurs où nous devons nous montrer plus performants."
Pour les évolutions de sa C43, il l’avoue il n’y a "rien de majeur pour ici et Miami, nous devrions être au même niveau. Mais nous avons des choses bien plus importantes pour Imola, un Grand Prix à domicile pour Alfa Romeo. C’est vraiment à partir du GP d’Émilie-Romagne que nous voulons monter en puissance."