Alfa Romeo F1 n’a pas réussi à inscrire de points à Djeddah, la faute à un mélange de malchance et de manque de performance. Xevi Pujolar, le directeur de l’ingénierie de course, revient sur ce week-end compliqué pour l’équipe de Hinwil.
"En termes de performance lors des qualifications, nous étions au même niveau, voire un peu mieux qu’à Bahreïn" a déclaré Pujolar. "Le vendredi, nous étions un peu en difficulté, nous faisions des tests, nous essayions d’explorer différentes zones de la configuration de la voiture pour voir si nous pouvions en extraire un peu plus."
"Nous avons vu des améliorations dans certains domaines, mais nous avons perdu trop dans d’autres, et nous sommes revenus en arrière le samedi. Nous étions proches de la Q3, et tout le monde était très, très serré."
Pujolar reconnait que la course a été plus difficile que prévu : "En course, je pense que nous avons eu un peu plus de mal avec l’adhérence que ce à quoi nous nous attendions. Tout le monde est tellement proche que dès que vous perdez un peu de rythme, vous avez du mal à revenir dans la lutte pour les points."
Un rythme "pas encore suffisant"
L’ingénieur décortique ensuite la course de ses deux pilotes, et notamment l’absence de rythme de Valtteri Bottas : "En ce qui concerne Valtteri, nous sommes toujours en train d’enquêter. Maintenant que nous avons la voiture, nous allons vérifier ce qui s’est passé pour lui. Il est certain que quelque chose n’a pas fonctionné comme prévu."
"Nous pouvions voir le niveau de glisse et comment tout se passait avec les pneus, c’est pourquoi nous avons dit initialement qu’il y avait peut-être quelque chose avec un composé spécifique. Mais nous avons essayé différents composés et nous avons fait la même chose avec chacun d’entre eux. Nous devons donc trouver le problème."
Pour Guanyu Zhou, la performance était meilleure qu’espérée, mais des progrès sont encore à faire sur la C43 : "Zhou s’est rapproché de ce que nous attendions, mais ce n’est pas encore suffisant. Le rythme que nous avions n’était pas aussi bon qu’en qualifications."
"Nous devons donc comprendre si l’adhérence est limitée, si la puissance est limitée. Nous devons analyser, comparer avec les concurrents et voir ce que nous pouvons faire. Mais pour l’instant, je ne pense pas qu’il faille s’inquiéter outre mesure."