A Hinwil, Sauber a profité de la manne apportée par Alfa Romeo pour moderniser certaines de ses installations, dont le simulateur qui datait encore de l’époque où BMW avait racheté l’équipe à Peter Sauber.
Amélioré depuis la fin des années 2000, il n’était plus au niveau et c’est pourquoi des investissements ont été faits. Robert Kubica a tourné à Barcelone lors du premier jour afin de récolter des données comme des sensations qui aideront à calibrer ce nouvel outil de travail.
Mais le simulateur suisse ne pourra donner son plein potentiel avant la préparation de... la saison 2022 selon le directeur technique, Jan Monchaux.
"Il faut être réaliste, c’est une technologie fantastique mais qui nécessite des années pour être à la hauteur du réalisme espéré. Certaines grandes équipes ont eu du mal pendant près de 10 ans avant d’avoir quelque chose qui fonctionne vraiment," dit-il.
Selon lui, il faudra "un an et demi pour tirer le bénéfice de cet outil pleinement. Un peu moins pour certaines choses spécifiques."
"Il n’a plus rien à voir avec notre ancien simulateur, les choses ont énormément évolué en 10 ans."
"Cela va donc être un long processus, il faudra souvent vérifier les choses, les réaligner afin que cette Playstation de luxe soit réaliste et en phase avec la vraie monoplace. Et c’est loin d’être facile. Je ne sais pas où nous en serons dans un an mais j’espère pouvoir dire qu’on en aura encore ’que pour’ 6 mois."