Le PDG d’Alfa Romeo ne sait toujours pas si le constructeur automobile italien lié à Ferrari restera en Formule 1 au-delà de 2023.
Après la finale de la saison cette année à Abu Dhabi, l’accord avec Sauber expire. Un accord très important puisque l’équipe suisse court sous le nom Alfa Romeo F1 Team.
"Nous avons pris des chemins séparés et nous devons choisir maintenant dans quelle catégorie de sport automobile nous restons," explique Jean-Philippe Imparato, en référence clair au choix de Sauber de s’associer avec Audi.
"L’ADN d’Alfa Romeo est la course automobile. En même temps, nous devons être réalistes quant à l’impact économique de notre programme de course, nous n’avons donc pas encore décidé des mesures que nous prendrons."
Ce qu’il exclut, c’est l’achat d’une autre équipe de Formule 1.
"Je ne peux même pas penser à un investissement aussi important," insiste Imperato. "Avec l’argent qui serait nécessaire pour acheter une équipe et la développer, vous pourriez faire quelque chose de complètement différent - comme une nouvelle voiture de route."
"Investir tout notre argent dans la course automobile ne correspond pas à notre vision."
Cela dit, Imperato admet que le retour sur investissement de l’accord de dénomination avec Sauber a été de "20 fois le coût".
Par conséquent, rester en F1 en tant que sponsor n’est pas exclu.
"Nous en reparlerons en juin," révèle le PDG. "Nous prendrons une décision en interne fin mai, puis nous l’annoncerons soit lors de la classique du Mans, soit lors du GP de Grande-Bretagne, soit les deux."
"J’aime le sport automobile et je sais que la Formule 1 est prééminente. J’aime aussi l’histoire d’Alfa Romeo, et cette histoire appartient à la Formule 1 et aux voitures de sport."