Frédéric Vasseur, le directeur d’Alfa Romeo, a révélé que Théo Pourchaire pourrait être une option sérieuse en 2022 pour l’équipe de Hinwil. Le pilote français a fait de belles performances en F2 cette année et fait clairement partie des plans d’avenir de l’équipe.
"L’envisager pour l’année prochaine ? Je ne sais pas, mais j’envisage Théo" a déclaré Vasseur. "Je ne sais pas si c’est pour l’année prochaine ou pour les suivantes, mais Theo fait partie de la famille, il fait partie de la Sauber Academy."
"Nous dépensons beaucoup d’énergie sur Théo parce que nous sommes convaincus qu’il est l’un des meilleurs pour l’avenir. Maintenant, je ne sais pas si ce sera en 2022, 2023 ou 2024, mais je suis convaincu qu’il sera, à un moment donné, l’un des meilleurs pour le futur."
Vasseur ne veut pas presser Pourchaire et le faire évoluer trop vite, mais révèle aussi être étonné par les progrès du Français : "Je n’étais pas un grand fan de passer directement en F3 après la F4 parce que je pensais que la marche était grande, et vous avez de moins en moins de kilométrage dans les séries juniors."
"Je n’étais pas très à l’aise et il a connu un début de saison difficile, mais ensuite il a été très proche de remporter le championnat. L’étape vers la F2 était également énorme et lors de la deuxième épreuve, il a pu gagner à Monaco."
"Il a la capacité de s’adapter très rapidement à la situation mais il faut aussi parler d’expérience, et ça, ça ne s’achète pas, ça vient en faisant des essais et des courses."
Un premier test réussi dans une monoplace de Formule 1
Pourchaire a testé une F1 en Hongrie cet été, et le test a été concluant. Vasseur rappelle que l’objectif n’était pas de l’évaluer, mais plutôt de lui faire découvrir l’environnement dans une monoplace de Formule 1.
"Oui, ça s’est plutôt bien passé. Nous avons décidé de donner une journée à Théo au volant, c’était le plan. Il a fait un début de saison fantastique, il a fait un travail fantastique à Monaco. Mais nous ne devons pas précipiter les choses."
"C’était aussi pour lui un test de l’aspect technique de la F1. Pas seulement sur le pilotage, mais pour lui donner l’opportunité de travailler avec l’équipe et de comprendre un peu plus la technique."
"Il fait quelques jours de simulation à Hinwil et il est logique d’avoir un contact avec la réalité car, si vous voulez comparer, vous devez savoir exactement ce qu’est la réalité. Je pense qu’il a fait du bon travail."
"Ce n’est jamais facile parce que vous commencez la journée et l’on vous dit de ne pas avoir d’accident. Et puis en fin de journée, on vous demande d’attaquer. Nous devons garder à l’esprit que l’objectif était de lui donner de l’expérience, de lui donner un feeling avec la voiture, et le test s’est très bien passé."