Alors que le Grand Prix d’Emilie-Romagne avait débuté sur piste mouillé, le circuit a rapidement séché avec le passage répété des Formule 1. Ricciardo était par exemple le premier à chausser les pneus slicks dès le 17e tour de l’épreuve, avant que tout le monde ne l’imite quelques boucles plus tard.
Mais malgré ça, le direction de course de la FIA choisissait d’attendre le 34e tour pour enfin permettre l’utilisation du DRS. Une décision que de nombreux pilotes admettaient ne pas comprendre après la course.
Chez Alfa Romeo, une forme de frustration commençait à grandir alors que Guanyu Zhou était coincé derrière la Williams de Nicholas Latifi sans possibilité de le dépasser. Xevi Pujolar, le directeur de l’ingénierie en piste au sein de l’écurie italo-suisse, révèle ainsi qu’ils avaient interrogé la FIA en pleine course et tenté de les pousser à autoriser le DRS.
"Nous leur demandions à quel moment ils estimaient qu’il y aurait suffisamment de sécurité pour utiliser le DRS. Nous étions à ce moment-là bloqués derrière Latifi et nous leur avons dit : ’Les pilotes disent que c’est bon. Pourrions-nous avoir le DRS ?"
Si Zhou finissait par dépasser le pilote canadien, Pujolar explique qu’il avait alors endommagé ses pneus en suivant la Williams de très près pendant si longtemps et qu’il ne lui était alors plus possible de remonter davantage après ça.
"Si vous roulez si près d’un autre gars, vous endommagez les pneus. Lorsque nous avons enfin bénéficié du DRS et gagné cette position, ils étaient déjà très usés alors qu’ils devaient aller jusqu’au bout, ce n’était pas idéal. Je pense que nous avions un bon niveau de performance sur la voiture de Zhou et qu’il était possible de récupérer d’autres positions."