Antonio Giovinazzi était remonté contre Alfa Romeo à l’issue du Grand Prix de Mexico, estimant que son écurie l’avait fait rentrer au stand bien trop tôt alors que l’Italien occupait une prometteuse septième place. Une fois dans le trafic, le mal était fait et le Top 10 s’est rapidement éloigné.
Le directeur de l’ingénierie en piste, Xevi Pujolar, justifie cette décision après avoir constaté que le pilote de la monoplace numéro 99 commençait à souffrir avec son train arrière. Mais il admet une erreur de jugement quant au rythme des adversaires en piste de l’Italien suite à cet arrêt, à savoir Daniel Ricciardo et Valtteri Bottas qui s’étaient arrêtés au premier tour suite à leur accrochage au départ.
La monoplace du pilote McLaren semblait souffrir de séquelles suite au contact avec le Finlandais et Giovinazzi s’est alors retrouvé bloqué derrière ces deux hommes.
"Nous avons décidé d’arrêter Antonio et pensions qu’il allait suivre le rythme de Bottas et Ricciardo," a expliqué Pujolar. "Ce que nous avons mal jugé, c’était le rythme de ces deux pilotes. Nous pensions qu’ils seraient plus rapides, du moins aussi rapide que Kimi et les autres."
"Ce n’était pas idéal pour Antonio, nous ne nous attendions pas à ça et il ne pouvait pas dépasser et a perdu du temps. Je ne sais pas si Ricciardo avait un problème, mais même en gérant ses pneus Antonio perdait du temps."