Le PDG d’Alfa Romeo, Jean-Philippe Imperato, a déclaré qu’il avait refusé l’opportunité de conserver le nom du constructeur automobile italien en Formule 1 pour 2024.
Sauber étant désormais détenue en partie par Audi, propriété de VW, avant l’arrivée prévue en Formule 1 pour 2026, l’accord de dénomination de l’équipe suisse avec Alfa Romeo a pris fin.
Cependant, des rumeurs circulaient selon lesquelles Alfa Romeo passerait simplement à un accord de parrainage similaire avec une autre équipe de F1 liée à Ferrari – Haas.
Imperato dit qu’il a finalement décidé de ne pas le faire.
"Avions-nous envie de refaire une expérience dans les mêmes conditions, en étant sponsor d’une équipe pour à peu près le double du prix ? Non, parce que je n’apportais rien de nouveau et que j’avais de l’argent à mettre dans le développement de mes produits," explique Imparato.
"Devenir sponsor d’une équipe d’en face et repartir sur la même histoire, ça n’avait que peu de sens."
La marque italienne du groupe Stellantis n’a pour autant pas mis de côté le sport automobile et c’est désormais vers l’Endurance qu’elle se tourne son patron.
"Si je le fais, je ne le fais pas comme sponsor, je le fais comme propriétaire. Et deuxièmement, on le fait longtemps. On ne le fait pas en dessous de trois saisons, avec une ou deux saisons de préparation."
"Mais l’équation économique ne m’a pour l’instant pas convaincu et je ne ferais pas prendre à l’entreprise un risque qui puisse la renvoyer dans des zones où elle serait perdante sur le plan financier," admet-il, en soulignant "le petit danger d’une tendance à l’inflation des dépenses de l’Endurance qui commence à ressembler furieusement à ce qu’il se passait en 2015."
"J’ai vraiment envie de faire un truc, donc on bosse beaucoup. Dès que nous avons trouvé une martingale qui fonctionne, on dit quel est le programme."