Si la majorité des écuries ont peiné pour atteindre la limite de poids maximale de 795 kilos avec leur monoplace, celle-ci étant amenée à augmenter jusqu’à 798 kilos, Alfa Romeo n’a elle jamais eu de problème à ce niveau-là.
Jan Monchaux, le directeur technique de la structure basée à Hinwill, affirme que la C42 n’est pas fondamentalement différente des autres voiture et que c’est probablement un choix de design agressif qui leur a permis de sauver quelques kilos par rapport à la concurrence.
"Je ne pense pas qu’il y ait quoique ce soit de différent sur la topologie de notre voiture par rapport aux autres qui pourrait expliquer cette différence de poids," a-t-il expliqué.
"Je pense simplement que nous avons disposé d’un peu plus de temps et que nous avons pris des risques. Peut-être qu’ils payeront, ou peut-être que nous prendrons une leçon et qu’il nous faudra être moins agressifs dans le futur. Je ne peux vous le dire à cet instant. Nous en reparlerons d’ici quelques courses et je vous dirai alors si nous avons été trop agressifs ou si nous avons fait le bon choix."
"Nous avons travaillé très, très dur sur cette question du poids."
"Nous avons certainement eu plus de temps que certaines équipes. Si nous nous étions battus pour le championnat jusqu’à la dernière course en 2021, certaines de nos ressources n’auraient pas été dédiées à la voiture de 2022. Nous sommes raisonnablement heureux. Je ne peux émettre de commentaire sur ce qu’ont fait les autres."
La fiabilité pourrait poser un problème... de poids
La C42 n’ayant pas fait preuve d’une fiabilité extraordinaire aux essais de Barcelone comme à ceux de Bahreïn, Monchaux estime qu’il ne faut pas crier victoire trop vite quant au poids de la monoplace.
Il s’attend par ailleurs à ce que les autres écuries trouvent rapidement des solutions pour abaisser le poids de leur F1.
"Régler un problème de fiabilité peut rapidement vous coûter un ou deux kilos ici ou là, c’est très facile d’ajouter du poids sur la voiture et je ne veux donc pas être trop présomptueux. Nous semblons être dans une situation correcte pour le moment, mais peut-être que d’ici cinq courses, lorsque nous aurons réglé tous les problèmes, ce ne sera plus aussi simple."
"Et je suis persuadé que si les autres équipes se disent en difficulté avec le poids, elles auront trouvé des solutions d’ici la course de Barcelone pour se rapprocher du poids minimum."