La compétitivité des Alfa Romeo continue d’interroger dans le paddock, et c’est certainement à Melbourne, ce samedi en qualifications, que nous pourrons juger bien plus précisément si oui ou non, la nouvelle monoplace blanche et rouge répond aux attentes placées en elles.
Un début de saison est forcément particulier à vivre pour tout pilote, mais Kimi Räikkönen, le vieux briscard de la discipline, a un sentiment de déjà-vu…
« Peu importe que ce soit le début ou la fin de la saison, chaque course vaut le même nombre de points et est une occasion de faire de notre mieux. Il est toujours difficile de prévoir nos performances pour la première course de la saison. Même si nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pendant les six jours d’essais hivernaux à Barcelone, nous saurons d’abord où nous en sommes vraiment après l’Australie. Toute l’équipe a travaillé dur pour faire progresser encore plus la voiture par rapport à l’année dernière. Nous avons tous fait nos devoirs et je suis convaincu que nous pouvons obtenir de bons résultats à Melbourne. »
Antonio Giovinazzi, qui a été prolongé in extremis par Alfa Romeo, aura lui à cœur de montrer sa progression d’une saison à l’autre…
« J’attends avec impatience le début de la saison. L’excitation monte tout au long des essais hivernaux, à chaque jour passé dans la voiture, mais ce n’est que lorsque vous êtes assis dans le cockpit à Melbourne pour la première fois que vous ressentez vraiment de l’émotion dans votre chair. Je ne suis plus un rookie cette année, je me sens donc mieux préparé pour le week-end qu’il y a douze mois : il ne nous reste plus qu’à nous mettre en piste et à voir où nous en sommes. »
Enfin, Frédéric Vasseur, le directeur d’écurie, considère déjà Melbourne comme un rendez-vous test, qui pourrait dessiner la physionomie de l’année.
« La saison ne fait peut-être que commencer, mais la première course fait déjà figure de jalon, de point de repère, après tous les mois de travail à l’usine et les deux semaines d’essais hivernaux. Nous venons à Melbourne avec l’envie de découvrir comment nous nous comparons à nos rivaux : quel que soit le résultat, nous ne nous reposerons pas sur nos lauriers, ni ne resterons sur notre désespoir. Ce premier Grand Prix est le début d’un nouveau chapitre, dans lequel nous voulons progresser semaine après semaine : les objectifs en termes de performance se déplaceront de course en course, puisque nos rivaux, comme nous-mêmes, développerons notre voiture. Nous devrons donc donner le meilleur de nous-mêmes de Melbourne à Abu Dhabi. »