James Allison est revenu sur une année délicate à l’usine de Brackley, où Mercedes F1 a développé une monoplace en temps de pandémie. Il se satisfait que la Formule 1 ait décidé de conserver les châssis de 2020 en 2021, ce qui a permis de limiter le travail à accomplir.
"Je pense que pour nous, comme pour tous ceux qui travaillent pendant une pandémie, cela n’a pas été très amusant, mais nous avons été particulièrement chanceux à certains égards" note le directeur technique de Mercedes.
"Tout d’abord, le sport a pris des décisions judicieuses l’année dernière qui nous ont permis de construire une nouvelle voiture sans avoir à revenir à une feuille blanche, comme nous le ferions normalement lorsque nous abordons un projet de nouvelle voiture."
"Cela signifie que nous avons pu reprendre de nombreux aspects de la monoplace que nous avions, comme le châssis et la boîte de vitesses. Et cela nous a permis de nous décharger d’une grande partie de ce fardeau, de ne pas avoir à faire absolument tout ce que nous ferions lors d’un développement normal de voiture."
Les infrastructures de Mercedes F1 à Brackley ont également permis à son équipe d’assurer sa sécurité face au coronavirus, en établissant de nouvelles normes de travail en phase avec les consignes sanitaires liées à la pandémie de Covid-19.
"Mais l’autre chose pour laquelle nous sommes très chanceux, c’est que nous avons de bonnes installations ici, et de l’espace. Un espace qui nous a permis de nous étendre et de respecter la distanciation sociale dont nous avions besoin, afin d’assurer la sécurité de chacun."
"Ainsi, bien que ça n’ait pas été aussi amusant et haut en couleur que les autres hivers, lorsque nous développons normalement une monoplace, nous avons eu la chance d’avoir un environnement correct pour des tâches gérables, même avec les contraintes que la pandémie nous a imposées."