Heikki Kovalainen a pu côtoyer, chez Renault F1 en tant que pilote essayeur ou chez McLaren, en tant que titulaire, deux des références du sport : Fernando Alonso et Lewis Hamilton.
Interrogé sur la relation qu’il entretenait avec ces deux pilotes, lors du podcast "Beyond the Grid", l’ancien de Caterham a livré quelques interprétations intéressantes.
Fernando Alonso comme Lewis Hamilton ont eu tous deux, plusieurs fois, à lutter pour des titres mondiaux, mais qui a le mieux su résister à cette pression au fil des années ?
« Je pense qu’il est très difficile de comparer, pour dire lequel était le meilleur sous la pression. Je pense que les deux étaient vraiment bons, vraiment excellents. Je ne voudrais pas dire lequel était le meilleur. Ce n’est probablement pas juste de comparer. »
Pour résister à cette pression, Fernando Alonso avait des stratagèmes bien établis selon Kovalainen, mais au prix d’une attitude et d’une éthique parfois discutables.
« Je dirais que Fernando, tout au long de sa carrière, a peut-être été plus impitoyable. Il a toujours poussé les choses au maximum et il a peut-être joué à des jeux un peu stupides pour tout l’aspect mental. »
« Quand Lewis était plus jeune, il faisait aussi un peu cela. Au fil des ans, il est certainement devenu plus confiant dans sa vitesse pure. »
Il n’est donc in fine pas très étonnant de voir que ces deux « animaux politiques » se soient déchirés chez McLaren, en 2007, poursuit le Finlandais, qui connaît bien la maison de Woking…
« Ils étaient si proches en performance que leurs voitures n’étaient jamais bien loin l’une de l’autre sur le circuit. »
« Je pense que leurs styles s’affrontaient de manière assez claie et évidente. Ils avaient tous les deux l’instinct de tueur et la nécessité de l’emporter était trop grande. »