Fernando Alonso a réagi aux rumeurs selon lesquelles Andretti Autosport et Colton Herta pourraient arriver en F1 si Michael Andretti rachetait bien Sauber Motorsport, aujourd’hui dans le sport sous le nom Alfa Romeo.
L’Espagnol estime qu’ils s’intégreraient bien en F1. Herta, qui court en IndyCar avec Andretti Autosport, est pressenti comme possible pilote pour le 2e baquet aux côtés de Valtteri Bottas.
"Je pense que c’est un très bon pilote, très talentueux, très jeune," explique Alonso en conférence de presse à Austin aujourd’hui.
"Il est le plus jeune vainqueur d’une course IndyCar, il a une très bonne organisation avec Andretti, ce serait certainement un bon choix pour la Formule 1 que d’avoir ces deux noms dans notre sport."
Mais Alonso, qui a couru dans l’Indy 500 en 2017 avec une voiture engagée par Andretti, a déclaré qu’il est tout à fait possible que Herta n’ait pas particulièrement envie de s’éloigner de l’IndyCar pour passer à la F1.
"Chacun de nous a un plan de carrière différent. Je ne sais pas ce que Colton a en tête pour le moment parce que je suis sûr qu’il est content d’être en IndyCar, comme Alex Palou qui a remporté le championnat cette année. Il est vraiment engagé dans la course aux États-Unis et aime courir ici."
"Parfois il n’y a pas qu’une seule cible à avoir, c’est-à-dire la Formule 1. Le sport automobile est bien plus vaste que la Formule 1 même si, ici à l’intérieur de cette bulle, il y a des gens qui pensent que c’est le top du top du top... Bon c’est probablement le top mais il y a d’autres super catégories."
Herta n’ayant pas la garantie d’une superlicence F1 en raison de la structure de points de la FIA, Alonso estime qu’il y a un débat à avoir.
"Il est difficile de commenter les règlements et toutes ces choses, c’est plus une question pour la FIA ou pour quiconque s’occupe des licences. Mais, si vous me demandez mon avis, il y a des catégories comme l’IndyCar qui ont un niveau suffisamment élevé pour que vous obteniez les points nécessaires comme vous le faites dans d’autres catégories en Europe. C’est donc un bon débat, mais je ne suis pas celui qui répondra le mieux."