Fernando Alonso n’aura pas réussi à mener à bien la Mission 33 cette année, cette fameuse 33e victoire qu’il attend toujours en F1 et qui aurait pu s’offrir à lui après un début de saison inespéré pour Aston Martin F1.
L’Espagnol a enchainé les podiums et les bons résultats mais une Red Bull était toujours là pour lui barrer la route.
Au moment de tirer le bilan, lorsqu’on lui a demandé si une victoire en course avait été manquée cette année, le double champion du monde admet : "je pense que c’était possible."
"A Monaco c’était probablement le plus proche, avec un meilleur appel pour le changement de pneu ou quelque chose du genre. Peut-être à Zandvoort si nous avions été dans une position différente lors de ce redémarrage ou quelque chose du genre."
"Nous avons probablement eu des occasions de gagner ici et là, et oui, je crois que nous le méritions plus que quiconque cette année."
Au final c’est Ferrari qui a réussi à subtiliser une victoire à Red Bull.
"Il n’y a rien à dire sur Carlos (Sainz) et sa victoire à Singapour, c’était stratégiquement brillant. C’est le dernier petit détail que nous n’avons pas mis en place pour réussir à en prendre une à Max (Verstappen) cette année."
Alonso a ensuite évoqué les forces et les faiblesses de la saison d’Aston Martin dans son ensemble, qui lui a permis de passer de la septième à la cinquième place au classement des constructeurs avec huit podiums – tous signés par l’Espagnol.
Lorsqu’on lui demande la plus grande faiblesse qu’Aston Martin doit éliminer pour 2024, afin de faire un nouveau pas en avant, il dit : "je pense que nous devons trouver une certaine constance."
"Peut-être que l’un des points faibles était que notre voiture devait rouler dans une fenêtre très étroite. C’est pareil pour tout le monde quand on entend les pilotes en parler, mais il semble que nous soyons un peu plus en difficulté et ce serait bien si nous pouvions toujours performer à un niveau stable l’année prochaine."
"De plus, si nous pouvons améliorer la vitesse en ligne droite… C’était, en termes de performances, notre point faible, d’être toujours un peu trop lent dans les lignes droites."
"Si nous voulions être aussi rapides que les autres, nous devions baisser trop l’aileron arrière, et nous finissions par être lents également dans les virages, donc c’était probablement la boucle dont nous ne pouvions pas sortir cette fois-ci. saison."
"Notre force était la dégradation des pneus. Le dimanche, la voiture est toujours très forte. L’exécution de la stratégie, la motivation de l’équipe… Nous sommes une équipe heureuse, nous sommes une équipe jeune et nous célébrons chaque résultat comme une victoire. Cette énergie, c’est important de la garder pour l’année prochaine."