Fernando Alonso admet que son équipe Aston Martin F1 n’a pas très bien négocié le virage du développement cette année avec son AMR23.
Mais selon l’Espagnol, personne ne s’attendait à faire un tel bond en avant par rapport à l’année dernière et l’équipe n’était pas habituée à être ainsi jetée dans les roues des top teams.
Des difficultés ont donc surgi en milieu de saison mais Alonso veut voir le verre à moitié plein au moment d’analyser cette mauvaise passer.
"Je ne vois que du positif. Ces difficultés font partie du travail et je fais partie du parcours de cette équipe."
"Je pense que nous avons commencé très fort avec la voiture et qu’elle était étonnamment compétitive, même pour nous entre l’année dernière et cette année."
"Nous nous sommes retrouvés peut-être dans une position pour laquelle nous n’étions pas prêts, en nous battant avec Mercedes, Ferrari, les meilleures équipes avec lesquelles ils ont l’habitude de se battre à ce niveau."
"Nous avons peut-être pris du recul en termes de développement également dans la voiture au cours de la saison, nous ne sommes pas encore au plus haut niveau dans ce domine. Et nous nous sommes retrouvés un peu moins compétitifs."
"Mais dans l’ensemble, je pense que c’était impensable il y a 12 mois, à ce stade, de penser à la campagne que nous avons menée. Je me souviens parfaitement des tests de l’année dernière après la course à Abu Dhabi avec l’équipe."
"Si quelqu’un m’avait dit que nous serions dans la situation où nous sommes aujourd’hui, je ne l’aurais pas cru."
Alonso a évoqué après la dernière course la saison 2023 comme l’une de ses meilleures, après 2012. Avec un peu de recul, et l’adrénaline qui est redescendue depuis, pense-t-il toujours ainsi ?
"Oui, évidemment cela ne vaut pas ma bataille contre Seb (Vettel) et sa Ferrari pour le titre, mais en termes de performance personnelle, je pense qu’avec 2012, c’est la meilleure saison pour moi, la meilleure saison en termes de pilotage, et j’étais content de tout."
"J’étais motivé, j’étais en forme. J’étais content de ma performance dans des conditions difficiles parfois."
"Bahreïn, Monaco, Montréal, Monza et Interlagos, ce sera mon top 5 de l’année. Et j’ai mis Monza exprès parce que c’était une neuvième place. Ce n’était pas un podium, ce n’était rien dont les gens se souviendront."
"Mais nous avions probablement la voiture la plus lente à Monza, ou la deuxième la plus lente. Et pour finir dans les points comme cela, ça veut dire que c’était un de ces week-ends où tout est allé très bien pour moi."