Contraint à l’abandon lors du Grand Prix d’Italie, Fernando Alonso attend désormais de voir si son moteur Renault pourra continuer à être utilisé cette saison.
Avec la moitié de la grille ayant subi des pénalités moteur à Monza, Alonso s’est retrouvé à partir de la sixième place et a eu l’opportunité de prolonger sa séquence d’arrivée dans les points de 10 courses successives.
Lors de la course, Alonso n’était pas très content de l’Alpine A522 et, assez tôt, il a demandé à son équipe par radio s’il y avait un problème avec le déploiement d’énergie.
Quand Alpine lui a dit que "tout va bien de notre côté", cela a plutôt choqué l’Espagnol. "Wow" fut la réponse.
Le pire était à venir pour Alonso, qui a été contraint de ramener sa voiture dans les stands et de se retirer de la course au 32e tour après avoir subi une perte de puissance.
Dans une déclaration peu de temps après, Alpine a révélé qu’ils soupçonnaient qu’il s’agissait d’un "problème de pression d’eau. L’équipe enquêtera plus avant sur la cause après la course".
Interrogé quant à savoir si le problème de déploiement d’énergie dont il se plaignait expliquait son abandon, Alonso a répondu : "Je ne sais pas, il y a certainement quelque chose qui ne va pas sur le moteur. Nous manquions de déploiement au début et nous manquions très vite d’énergie dans la ligne droite, donc c’était difficile de maintenir certaines batailles."
"Mais quelque chose de plus important s’est produit parce que nous avons dû arrêter la voiture. Voyons donc si le moteur sera encore utilisable pour les futures courses."
"Ce n’est pas un grand résultat qui nous échappe, comme on l’a vu avec Esteban (Ocon). On était juste à la limite des points, 10e ou 9e maximum. On attendait plus de ce week-end, on n’a pas été assez rapide. Voyons si à Singapour nous revenons à notre meilleur niveau."