Fernando Alonso attend le Paul Ricard afin d’avoir un système de direction assistée peaufiné qui, selon lui, devrait lui donner une meilleure idée de son Alpine A521.
L’équipe française sort d’un week-end monégasque bien plus difficile que prévu, notamment pour l’Espagnol qui s’est qualifié 17e seulement. Il n’a pas réussi à rentrer dans les points dimanche, contrairement à Esteban Ocon. La récolte reste maigre toutefois : une 9e place et deux points sauvés par le Français.
"Nous attendions plus de Monaco, mais je pense que les pneus étaient le principal facteur pour nous," explique aujourd’hui Alonso.
"Je ne sais pas combien de courses comme Monaco nous aurons cette année, mais nous avons été meilleurs au Portugal et à Barcelone, donc j’espère que nous reviendrons sur ce genre de performance dans les prochaines courses."
Alonso pense que d’autres pilotes ont rencontré des problèmes similaires aux siens à Monaco.
"J’ai parlé à Checo (Perez), qui a été le plus rapide lors des premiers essais libres, puis neuvième en Q3, ce qui n’a aucun sens. Puis il s’est battu pour le podium. Je ne pense pas que vous oubliez comment conduire d’une séance à l’autre. L’exploitation des pneus a été la clé, plus que le pilotage. On l’a aussi vu entre Lewis Hamilton et Valtteri Bottas."
Alonso compte maintenant sur une direction assistée adaptée à son pilotage pour l’aider à se mettre au niveau d’Esteban Ocon. Mais il devra attendre le Grand Prix de France.
"Bakou n’aurait pas été un bon moment pour introduire ça, sur un circuit urbain. En ce sens, le début de ce championnat n’est pas le meilleur calendrier possible. Les six premières courses constituent un défi difficile à relever. J’espère qu’en France un nouveau championnat commencera pour moi."
"J’espère avoir une direction assistée qui me permettra de sentir un peu mieux l’équilibre de la voiture pour avoir de meilleurs retours que je n’en ressens à l’heure actuelle."