Fernando Alonso a avoué craindre que le DRS ne soit inefficace au Grand Prix des Pays-Bas après qu’il a été décidé de ne pas autoriser, pour l’instant, son activation dans le dernier virage incliné.
La course revient au calendrier pour la première fois depuis 1985, la piste ayant été considérablement modifiée depuis la dernière fois qu’elle a été utilisée en F1.
De manière significative, et depuis le dernier GP des États-Unis à Indianapolis en 2005, le dernier virage contient une courbe inclinée fixée à 18 degrés. En revanche, le virage à Indy pour la F1 était de 9,2 degrés.
Alonso estime que la FIA a choisi de ne pas autoriser le DRS avant le banking en raison des dangers que cela peut représenter... mais espère que les rumeurs d’une autorisation à partir de samedi sont fondées.
"Je pense que les dépassements vont être difficiles, très difficiles," commente Alonso.
"Il faut un gros avantage pneumatique, je pense, pour aller très près d’un concurrent dans le dernier virage ou dans les deux ou trois derniers virages."
"Je pense que le virage était là pour permettre aux voitures d’utiliser le DRS mais il a été décidé de mettre le DRS après le virage et c’est probablement trop court en termes de distance jusqu’au premier virage."
La ligne droite départ-arrivée à Zandvoort mesure un peu moins de 700 mètres, soit seulement 140 mètres de plus qu’à Spa Francorchamps, tandis que l’étroitesse du premier virage gênera également les dépassements.
"Pour ouvrir le DRS avant le banking et avoir la possibilité d’y aller à fond... peut-être que la dernière analyse de la FIA a dit que c’était dangereux et elle ne le permet pas. A voir si cela sera autorisé samedi ou non, il y a des rumeurs. J’espère que ça se concrétisera."
"Je pense que ça va être intéressant de voir les voitures rouler sur ce genre de banking. De toute évidence, les F1 ne sont pas faites pour cette inclinaison dans les virages en termes de fond plat ou d’ailerons. Il y a des choses que nous apprendrons."